Ce matin, livrées à nous même, nous nous sommes lancées dans l’aventure. Notre destination : le sanctuaire de Meiji. Notre moyen de transport : le métro. Un réseau ferroviaire, en fin de compte, assez facile à comprendre du moment que l’on sait compter et reconnaître ses couleurs primaires. Et c’est en fin de matinée que nous avons franchi le torii – portail traditionnel japonais – de ce temple construit en 1920 pour célébrer la mémoire de l’empereur Meiji et de l’impératrice douairière Shoken.
Des arbres à perte de vue – environ 100 000 ont été plantés au moment de la construction - et des allées finement ratissées invitent le promeneur à la détente, au calme, à la quiétude. L’air frais et pur auquel nous sommes peu habituées nous fait éternuer !
Nous faisons le tour en admirant les détails des portes, les boiseries...
C’est également dans ce temple que sont célébrés des mariages et nous en surprenons un. Admirez ce cérémonial, les soies de ces kimonos (j’ai un faible pour les obi), ces couleurs flamboyantes. Par contre, je ne m’aventurerais pas dans les sabots de ce monsieur qui mène la procession en trottinant.
Nous explorons les jardins alentours et au détour d’un chemin, nous découvrons une immense prairie sur laquelle il est permis de marcher, de se rouler, de faire la roue ou tout simplement de se détendre ou de faire la sieste. Au loin, le musée du Trésor et derrière ce bâtiment ancien, des gratte-ciels qui se haussent sur la pointe des pieds pour regarder par-dessus les toits. Quel contraste !
De gros nuages noirs nous contraignent à continuer notre chemin et nous trouvons refuge juste à temps dans la cafétéria du sanctuaire. C’est l’occasion rêvée de découvrir les spécialités culinaires locales et Moyen Nain se régale d’un petit pain à la vapeur.
Lorsque la pluie cesse, nous prenons le chemin d’un autre arrondissement de Tokyo – qui en compte 23 – et, plan en main, nous dénichons Tokyu Hands, une grande surface d’arts manuels sur 8 étages. Imaginez mon état !! En effet, nous parcourons le magasin, deux fois, étage par étage, afin de ne rien manquer. J’ai été remarquablement sage car les articles sont malheureusement hors de prix.
Nous avons par contre remarqué combien les japonais sont friands de petits gadgets dont nous raffolons d’ailleurs et certaines de leurs « inventions » nous ont, aujourd’hui, beaucoup amusées : la rampe d’escalier en vague ou encore la table à repasser en forme de buste pour pouvoir y glisser les chemises et faciliter leur repassage. Tout est pensé, étudié pour être agréable à regarder tout en respectant le confort de l’utilisateur et le sens pratique de la chose. Ces emballages cadeaux avec un mouchoir me ravissent et je suis certaine que les dames qui vont travailler le matin apprécient beaucoup le fait que la dernière voiture de la rame de métro soit réservée uniquement à la gente féminine. Les tripotages de partie charnue et rebondie aux heures de pointe sont ainsi évités !
Je conclus cet article par une petite devinette. A votre avis, que sont ces articles sur les deux photos ci-dessous. Attention, la réponse n’est peut-être pas aussi évidente qu’elle y paraît !
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