T’ite blouse de fin de soirée
Lorsque ma Jumelle est partie vendredi dernier, je me suis trouvée toute bête. On avait passé la journée à bavasser, à échanger et on a même réussi à faire quelques points de couture ! Cela faisait plusieurs années que l’on ne s’était pas retrouvées. Ma Jumelle me dit 2012, mais je pense que c’était peut-être avant.
Mes Nains ne cessent de me mettre en garde contre les rencontres faites sur le Net ; on n’est jamais trop prudent. Mais avec ma Jumelle, ça a tout de suite fait tilt ! Et j’espère bien qu’avec mon projet d’atelier créatif pour l’année prochaine, j’aurai l’occasion de vous rencontrer plus nombreuses. Mais je vous en reparlerai plus tard. Dans un prochain article.
En attendant, après son départ, avec une part de pizza qu’elle n’avait pas pu finir dans son sac (histoire de ne pas rentrer les mains vides et de nourrir l’Homme agonisant de faim), l’envie de couper du tissu m’a titillée.
Comme ici, je n’ai pas beaucoup de moyens ni de fournitures, j’ai choisi un truc simple, mis une t’ite musique d’ambiance et j’ai fait chauffer la MAC. Et de cette soirée en solitaire, est né un haut tout droit sorti du magazine Bernina « Inspiration » no. 71 ICI.
Ce qui m’a pris le plus de temps pour ce top d’été (Dame Nature joue les prolongations), c’est l’inclusion de la dentelle au niveau des manches. J’ai préféré ne pas en mettre sur le haut lui-même.
Aucune difficulté d’exécution si ce n’est que j’ai choisi de ne pas faire de biais pour terminer l’encolure du dos mais une parementure à la place. Ce qui, je pense, donne un aspect plus fini à l’ensemble.
Les marges de couture ne sont pas comprises au niveau du patron et j’ai opté pour une taille 40. Il faut dire que depuis que je suis dans mes pénates provençales, mon tour de taille (et de hanche !) a une fâcheuse tendance à s’élargir. C’est curieux ces vêtements qui rétrécissent !! Ça doit être ma lessive.
Un petit haut qui me plaît beaucoup parce qu’il a une forme particulière – plus long derrière que devant ce qui me force à rentrer le ventre – et qui si j’avais relavé le tissu avant de le couper (il a passé plus de deux ans dans des cartons de déménagement) m’aurait rappelé de longues promenades dans les champs de lavande. En attendant la prochaine lessive, je sens plutôt le rat moisi !!