Si les murs pouvaient parler !
À force d’en entendre parler et de le voir revenir dans la liste des livres à avoir lu, j’ai voulu savoir pourquoi ! En règle générale, je me méfie un peu des thrillers psychologiques dont tout le monde parle mais là, franchement, chapeau ! Surtout quand on sait que c’est un premier roman !
Je ne peux pas vraiment trop vous en dire pour ne pas gâcher le suspense mais je peux tout simplement vous avouer que je n’ai même pas vu venir la fin. Pendant toute la lecture, j’ai émis des hypothèses et bien sûr aucune n’a été la bonne.
Alicia, jeune peintre britannique en vogue, vit dans une superbe maison près de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Quand elle est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang devant le cadavre de son mari, la presse s’enflamme. Aussitôt arrêtée, Alicia ne prononce plus le moindre mot, même au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.
Six ans plus tard, le docteur Theo Faber, ambitieux psychiatre, n’a qu’une obsession : faire reparler Alicia. Quand un poste se libère dans la clinique où elle est internée, il réussit à s’y faire embaucher et entame avec elle une série de face-à-face glaçants dans l’espoir de lui extirper une parole. Alors qu’il commence à perdre espoir, Alicia s’anime soudain. Mais sa réaction est tout sauf ce à quoi il s’attendait...
Il n’est pas surprenant d’apprendre que l’auteur a étudié la psychanalyse, et a travaillé deux ans dans une clinique psychiatrique. Ca sent le vécu. Et ce qui est très différent des autres livres du genre, c'est que, s'il y a bien un meurtre dans les premières pages, il ne s'agit pas ici d'une enquête à proprement parler. La coupable est connue, elle a été prise sur le fait. Il s'agit de démêler ses motivations. Pourquoi Alicia a t-elle tué son mari alors qu’ils semblaient mener une vie de couple parfaite ?
Je vous laisse le découvrir…