Faut-il vraiment que ce soit un péché ?


Bon, voilà qui m’a donné un peu faim…
Le blog de Fille Aînée
Il me restait, ce matin, 1 heure à perdre avant de me rendre à l’aéroport pour rejoindre mes pénates chaudes et humides. Monsieur 3xrien s’étant rendu au bureau local pour une dernière visite éclair, et m’ayant laissée seule (avec ma carte de crédit, l’inconscient !), je me suis rendue chez Kinokuniya, une très grande librairie japonaise qui occupe une partie d’un étage sous les tours Petronas. J’y ai déniché tous les magazines australiens et américains introuvables chez nous, et je me suis régalée. Il a fallu cependant que je fasse un choix, et voilà ce que j’ai rapporté.
Par contre, l’inconvénient est que j’ai maintenant la tête qui fourmille d’idées nouvelles alors qu’il me reste tant de projets en cours à terminer. Douleur !
Aujourd’hui, je vous emmène dans le poumon vert de la capitale, le secteur des Lake Gardens. Un peu de verdure nous fera le plus grand bien. Et comme je préfère la marche car c’est en usant les semelles de ses chaussures que l’on fait les plus plaisantes découvertes, chaussez vos meilleurs pieds !
En chemin, surprise, je tombe nez à nez avec des petits singes. Le panneau aurait dû m’alerter de leur présence, mais je n’ai eu qu’à lever le nez pour les trouver juchés. Et comme les locaux, ils traversent la route sans prendre garde !
Maintenant, visitons le Bird Park, ce parc ornithologique qui, sur 21 acres, abrite plus de 3 000 oiseaux. C’est une véritable débauche de couleurs et un régal pour les yeux !
J’ai fait la visite accompagnée de Monsieur le Paon qui à la fin m’a laissé 3 jolies plumes de sa queue. Parfait, cela fera 1 plume pour chacun de mes Nains à condition que je ne les abîme pas dans l’avion.
J’ai terminé ma visite par le jardin des orchidées et même si je n’ai pas trouvé qu’il y en avait de spectaculaires, j’ai quand même beaucoup apprécié cette abondance de verdure.
Et sur le chemin du retour vers l’hôtel, qui est-ce que je croise ? Un « petit » lézard…
Et oui, il s’agit bien d’un sac à fesses comme dirait Cadette ! Maintenant, je vous laisse imaginer l’inconfort d’un tel appareil. Surtout dans un pays tropical comme la Malaisie où l’on transpire abondamment. Et imaginez la surprise de l’Homme qui après une très agréable soirée, ramène sa belle chez lui, la déshabille et plop…. une fois déballée, la belle tombe en morceaux. Pour peu qu’elle porte également un soutien-gorge avec des faux seins en silicone !
Je laisse le soin à M. Jean de La Fontaine de conclure cet article par ces mots :
« Dessous le nom de Vénus belle-fesse ;
Je ne sais pas à quelle intention ;
Mais c'eût été le temple de la Grèce
Pour qui j'eusse eu plus de dévotion. »
Contes et nouvelles en vers - Conte tiré d’Athéné
La journée a été longue et je suis ravie de reposer enfin mes petits pieds. Je tiens cependant à vous laisser avec une petite énigme pour vous faire cogiter jusqu’au prochain article. Voici ce que j’ai découvert dans une boutique et je vous laisse le soin de m’en faire le commentaire. Qu’en pensez-vous ?
Je ne vous apprends rien, Kuala Lumpur est la capitale de la Malaisie et en malais, son nom signifie “confluent vaseux”. Il est vrai qu’il faut parfois faire attention où on met les pieds! Cette ville, qui n’a que 210 ans, n’était au début qu’un campement de huttes en bambou infesté par la malaria. Je trouve qu’ils se sont bien rattrapés depuis ! L’Islam est la religion officielle de la Malaisie et les mosquées abondent. Ce sont des bâtiments d’architecture superbe mais je ne suis pas convaincue de les d’apprécier à leur juste valeur, surtout à 4h du matin pour l’appel à la prière !
La Mosquée Masjid Negara est la mosquée nationale. Elle a été construite en 1967, donc assez moderne, et représente l’unification des 13 états malaisiens. Elle peut accueillir 15 000 personnes et elle est l’une des plus grandes mosquées d’Asie du sud-est.
Par contre, la mosquée Masjid Jamek est bien plus ancienne et je dois avouer qu’elle a beaucoup plus de charme. Je vous laisse juge.
Quant à celle qui se trouve derrière notre hôtel, elle s’illumine de tous ses feux à la nuit tombante. Quel spectacle ! Remarquez ces robinets le long du mur pour se laver les pieds avant de pénétrer dans le hall de prière. Il y en a tout autour de la mosquée. Ca en fait des orteils mouillés à sécher !
Profitons d’une belle soirée pour visiter les environs. Nous commencerons par les Tours Petronas situées juste à côté de notre hôtel. Hautes de 452 mètres, elles comptent 88 étages (il faut 90 secondes pour voyager du parking du sous-sol au plus haut étage accessible de chaque tour) et pèsent 270 000 tonnes! La construction s’est terminée en 1998 et à l’époque, ces tours étaient considérées comme les plus hautes du monde. Elles ont été construites en béton car moins onéreux que l'acier et c’est aussi un matériau qui résiste 2 fois mieux qu'une structure en acier aux vibrations. Il a toutefois fallu refaire un des étages, le béton spécial ayant été mal dosé.
C’est dans ces tours que se trouvent les bureaux du géant pétrolier malaisien Petronas, auxquel elles appartiennent. La conception des tours, réalisée par l'architecte César Pelli, est inspirée par les modèles islamiques traditionnels de Malaisie c'est à dire sans représentation humaine mais avec des formes géométriques et des symboles.
Pour faire jouer la concurrence et pour que le projet soit fini plus rapidement, les deux tours n'ont pas été construite par la même entreprise mais par deux équipes japonaise et coréenne menées par des anglo-saxons (ils sont partout!). Ces deux équipes rivalisaient tout au long du projet pour finir en premier leur tour et gagner ainsi la "course". Cependant au 60e étage de la superstructure, on s'est aperçu que la tour numéro deux n’était pas totalement verticale, penchant vers la tour numéro un, du sol. Pour éviter sa déconstruction, les architectes l'ont fait pencher d'environ 20 mm dans le sens inverse, du 60e étage au 88e, pour ainsi rétablir la verticalité. Ooouuuupppssss !
Les deux tours sont reliées par un "skybridge" flexible au niveau du quarante-deuxième étage, à 170 mètres au-dessus du sol. La durée pour hisser ce pont devait être de 20 heures mais des tempêtes tropicales et orages ont détruit le système électrique de levage plusieurs fois en 3 jours , le pont est donc resté suspendu à mi-hauteur pendant plusieurs heures pendant la tempête. C’est sur ce pont que se déroule l’action du film Haute Voltige ("Entrapment") de Jon Amiel avec Sean Connery et Catherine Zeta-Jones.
Et pour ceux/celles qui seraient intéressés par cette petite info, les 32 000 fenêtres de cet édifice prennent 2 mois pour être nettoyées. Déjà que j’ai horreur de les faire chez moi! Non merci !
Aujourd’hui, je vous emmène sous les Tropiques, à Kuala Lumpur, en Malaisie. Suivez ma petite valise, je l’ai choisi de couleur voyante pour éviter de la perdre et la repérer plus facilement sur le tapis roulant à l’aéroport, à l’arrivée. Je suis sûre qu’aucune autre personne saine d’esprit n’aura le courage l’audace de prendre la responsabilité d’un tel motif !
A l’atterrissage, juste sous les nuages, se trouve l’aéroport de Kuala Lumpur. Rien à voir avec l’approche sur Roissy-Charles de Gaulle. Ici il n’y a que du vert à perte de vue. Un palmier, deux palmiers, trois palmiers, que des palmiers !