Des petites culottes et le métro
Je galope, je crée, je couds, je m’esclaffe toute seule dans mon Atelier, je m’épate, et résultat le quilt de Petit Nain avance à grands pas (modeste hein ?). Au début, je voulais vous montrer 1 bloc par semaine, mais vu qu’il y en a environ 20, on sera à la Saint Glinglin quand j’aurai enfin terminé de le publier. Alors, je vous les montre deux par deux car je vous rappelle que la Nowel arrive à grands pas.
Qui dit Paris, dit… Métro. Je ne garantis pas que ces Messieurs de la RATP (vous savez ceux qui sont constamment en grève quand vous avez vraiment besoin d’arriver à l’heure au bureau ou qui font exprès de jeter un usager sur la voie pour bloquer toute la circulation) y reconnaissent leur logo mais c’est mon interprétation toute personnelle.
Le métro de Paris, je l’ai pris pendant 6 ans et j’en ai vu des vertes et des pas mûres. Les bestioles qui courent sur les sièges quand la rame est presque vide, celui avec son attaché case qui sort sa bête dessous pour vous montrer à quel point il est heureux de vous voir, celui qui visiblement n’est toujours pas au courant que de nos jours il existe plus d’une vingtaine de marques de déodorant, celui qui se coupe les ongles et vous les envoie sur les genoux, ou encore la petite vieille qui vous pousse du strapontin parce que c’est le sien et qu’elle s’assoit là tous les jours.
Mais qui dit Paris, dit également lingerie. Ah les petits dessous affriolants ! Petit Nain en raffole quoi qu’il en soit encore au stade Petite Péniche, mais il n’hésite pas à s’affubler de mes soutiens lolos quand le cœur lui en dit. Et qu’est-ce que ça le fait rire de se trimballer avec le corset que j’ai porté sous ma robe de mariée (celui-là, je le lui ai abandonné parce que je ne rentre plus dedans et puis, il faut être folle pour porter un truc pareil quand il fait 30 degrés le jour de ses noces !). Moi, si j’avais la poitrine de Dolly Parton, je m’en donnerais à cœur joie dans les boutiques de lingerie mais malheureusement, c’est ma sœur qui a tout pris ! Bon, je me console en me disant que la gravité me laissera en paix pendant encore quelques années !