Eastwood Village : attendez-moi !
Vous remarquerez que j’ai sérieusement ralenti le rythme cette semaine. Ben oui, on ne peut pas s’occuper d’un déménagement et devenir le génie de la création. Mon quilt est un ouvrage en souffrance pour le moment, mais je ne lâche pas prise !
Bloc 7 : L’Automne à Eastwood Village (ou le bloc du « ben, il est où l’épouvantail ? »)
Bon, moi je ne sais pas, mais si j’étais fermier et que je cultivais des citrouilles, ça m’inquiéterait de voir tant de corbeaux dans mes champs ! Ben, oui, ça serait bien utile, là, de mettre un petit bonhomme de paille pour faire régner l’ordre !
Au niveau du bloc en lui-même, je dirai que ce n’est pas celui qui m’a le plus passionné. Déjà, j’ai trouvé au début qu’il y avait un peu trop d’orange, mais ça, c’est de ma faute. J’aurais pu choisir des citrouilles rouges ! Heureusement, l’ajout des feuilles vertes a tempéré un peu cet éclat de couleur et en fin de bloc, je me suis réconciliée avec mes citrouilles. J’ai même été jusqu'à leur ajouter des vrilles au point de poste. Histoire de donner un peu de relief à un bloc somme toute assez simple. Qu’en pensez-vous ?
Bloc 10 : Le log cabin (ou le bloc du détail qui tue)
Bon, ce bloc, je peux maintenant vous l’avouer, m’a donné du fil à retordre. Pas parce qu’il est difficile, loin de là, mais parce que j’avais tellement la tête ailleurs quand je l’ai commencé que le parcours a été parsemé d’erreurs et tatillonne comme je suis, j’ai bien souvent recommencé. Mais, bon ça m’apprendra à ne pas faire attention. J’ai quand même tenu à vous montrer que je n’ai pas été blonde jusqu’au bout en rajoutant un petit détail : la hache sur le billot. Ben oui, un log cabin sans bois à couper, c’est un peu comme un fromage sans odeur. C'est pas normal !
Ce sont malheureusement les deux seuls blocs que j’ai réussi à produire la semaine dernière car entre les interruptions des déménageurs qui ne savent pas si mes meubles vont tous rentrer dans un containeur de 20 ou de 40 pieds (du moment qu’aucun d’entre eux ne me les coulent pendant la traversée, moi ça m’est complètement égal), les transporteurs de sakapuces qui eux aussi s’y mettent en se demandant si Boule de Poil ferait bien de voyager dans une grande ou une très grande cage et me demandent s’ils peuvent venir mesurer la bête sur pied, du museau au bout de la queue, et les visites d’acheteurs potentiels de péniches qui tanguent, moi, j’ai bien du mal à pouvoir me concentrer ! Heureusement, c’est presque la fin !