Mon cabas de Mémé
Fini l’ère des sacs plastiques pour aller faire les courses, et c’est tant mieux. Et pourtant, je me souviens très bien que même s’ils étaient disponibles et gratuits, ma Mamie Salade, chez qui je passais mes vacances d’été quand j’étais petite, n’en réclamait jamais car elle avait toujours sous la main son filet à provision. Ce filet me fascinait. Un tout petit filet qui pourtant en contenait des provisions! On aurait dit le sac sans fond de Mary Poppins !
Plus tard, alors que je partageais un appartement avec Cadette, nous allions faire nos courses avec notre caddie Norbert. Il était docile, charmant et ne se plaignait jamais malgré l’arthrose de ses roulettes qui couinaient. Je pense qu’il prend maintenant sa retraite dans le garage de Cadette.
Ici aussi, sur notre île chaude et humide, nous avons abandonné l’usage des sacs plastiques et j’ai maintenant dans mon sac à main deux courageux sacs moches verdâtres qui m’accompagnent partout au supermarché. Ben plus maintenant !
Que pensez-vous de celui-ci ?
Patron trouvé dans ce livre, dernière emplette à Singapour (je vous l'avais dit que je n’en avais pas acheté qu’un seul). Maintenant, il est tellement joli que j’hésite à lui faire porter mes poireaux plein de terre.
Publié en 2008 chez Patchwork Tsushin Co., Ltd
ISBN 978-986-6173-30-1
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