Quand tout a une "faim"
Dernier jour à Siem Reap. Il a plu toute la nuit et les rues sont de plus en plus inondées. Soit vous chaussez vos tongs, soit vous circulez pieds nus.
Ce matin, je vous emmène découvrir les spécialités culinaires Khmers. Cours de cuisine dans un petit restaurant pour apprendre à faire une salade de mangue verte et une soupe de poulet à la citronnelle. J’en salive d’avance.
Tour de marché pour apprendre à reconnaître les ingrédients. On ouvre grands les yeux, on s’enivre du parfum des épices et surtout on évite de regarder où l’on pose les pieds.
une petite nouille ?
Après 2 heures passées à éplucher, couper, hacher, moudre, voilà le résultat de nos efforts de groupe en cuisine. Il ne reste plus qu’à se mettre à table et à faire plaisir à nos papilles. Le tout dans la bonne humeur et les fous rires (ma mangue m’a échappé deux fois des mains pour aller atterrir 2 mètres plus loin !).
Et pour digérer, je vous emmène dans une boutique très spéciale : Mekong Quilts. Il a fallu que dans une toute petite ville comme Siem Reap, je déniche la seule boutique de patchwork. Pas pour en faire, mais pour en acheter.
Ces quilts sont faits à la main par des femmes de village, au Cambodge et au Vietnam, qui en d’autres circonstances n’auraient eu d’autres choix que de laisser leurs enfants enfermés à clé dans leur maison pour se rendre à des kilomètres planter le riz et assurer ainsi un avenir à leur famille.
Chaque quilt est signé et porte le nom et la photo de la femme qui l’a réalisé. L’argent ainsi généré par la vente de ces quilts sert à changer la vie de ces villageois, à envoyer les enfants à l’école, à acheter des livres et à améliorer les conditions d’hygiène dans lesquelles vivent ces personnes. Si vous voulez en savoir plus et admirer leurs ouvrages, cliquez ICI. Quelque chose me dit que dans peu de temps une petite brunette va bientôt recevoir un très joli cadeau ! Une petite partie de son héritage en quelque sorte.
Il est temps de refaire les valises. Bon, cessons de faire la tête, il y a plus malheureux que moi. Regardez ces deux-là !