leah sen heuy Cambodge !
Il est temps de remonter dans l’avion (à hélices – petit aéroport = petit avion).
C’est certain que quand on peut boire du champagne au petit-déjeuner (photo à l’appui),
qu'on aurait pu se faire grignoter les pieds par les poissons (pas vraiment eu envie mais c'était une option)
et qu'on s'est fait balader en tuk-tuk avec chauffeur perso 6 jours d’affilée, il est difficile de revenir à la dure réalité de la tranche de pain moisie à 6h30 du mat et du vin blanc aux sulfites. En plus, je suis sûre que le frigo doit être vide et qu’il falloir aller le remplir.
Je laisse derrière moi un pays magnifique pour lequel j’ai vraiment eu un gros coup de cœur. De nombreux écrivains français ont évoqué le Cambodge, mais je retiens surtout ce que déclare Pierre Benoît dans le Roi Lépreux : « Si je m'y suis plu? J'ai fait plus que m'y plaire, ce pays, tu m'entends, je l'ai aimé. Je l'ai aimé comme on aime la chose à laquelle on doit finalement son bonheur. »
Avant de partir, je tiens juste à rajouter ce petit clin d’œil pour Nadine. Ici, les bébêtes de la forêt équatoriale sont…..énormes ! Rien à voir avec les araignées XXL de mon île chaude et humide.
On remarque 2 sortes de bestioles, celles qui sont intelligentes et qui se cachent dans le paysage pour mieux surprendre le touriste non averti qui aurait l’infortune de poser sa main au mauvais endroit (un conseil, gardez-les dans vos poches), comme le lézard qui bronze sur une des pierres du temple d’Angkor Vat ou encore cette grenouille nichée dans un creux de tronc d’arbre dans la foret inondée du lac Tonle Sap.
Et puis, il y a les bébêtes qui ont tout faux comme ce gigantesque scorpion (mort certes mais où se cachent ses copains vivants, hein ?), cette araignée qui n’a pas compris que des cocons roses fluo, ça va se voir tout de suite surtout dans le noir ou encore ce mille-pattes de plus de 20 cm de long et d’un diamètre plus gros que celui de mon pouce ! On les a repérés tout de suite ceux-là !