Une petite mercerie ou un grand trou au fond des poches

Publié le par Fille Ainée

Etudiante, j’avais trouvé un petit job d'été au centre commercial des 4 Temps de la Défense : j’étais vendeuse dans une mercerie. Le paradis me diriez-vous, seulement à l’époque, je cousais et brodais peu. Je trouvais ça assez amusant et si j’avais été aussi astucieuse qu’Anna Sam, j’aurais moi aussi écrit « Les Tribulations d’une Mercière ». Il faut dire que j’en ai vu passer des pas tristes et des moins drôles. Il s’agissait d’une toute petite boutique, mais les clientes étaient nombreuses et variées.

 

Ce que je préférais par-dessus tout c’était aller à la banque pour remettre la caisse. Une corvée pour les autres vendeuses mais qui ne me dérangeait nullement car moi je faisais les vitrines en allant voir le banquier. Bien entendu, je ne dépensais pas la caisse de la mercerie mais je peux vous assurer que mon salaire a fondu plus d’une fois bien avant d’atteindre le fond de mon compte en banque. C’est d’ailleurs depuis ce temps là que j’ai formé avec mon banquier une relation « tendre » et durable. Il était patient à l’époque ou alors sa fille était elle aussi étudiante et dépensière !

 

Je suis, depuis, devenue presque beaucoup plus sage et mon banquier doit se languir de moi.

 

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Grille de Marie Suarez tirée de son ouvrage «Exercice de style au point de croix »

et ouvrage monté sur une toile de peintre.

 

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Publié dans Petites croix

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L
<br /> Merci pour l'anecdote ... moi, je bossais dans une station-service quand j'étais en maîtrise, et curieusement, je ne suis pas devenue fan de voitures ...<br /> Jolie broderie !<br /> Bisous !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Il n'est jamais trop tard pour écrire ses mémoires ! En tout cas, ta petite mercerie est bien raffinée. Bises.<br /> <br /> <br />
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