À flanc de falaise
Mon bricolo du samedi, cette semaine, se déroule au bord de la mer. Sur la rocaille. Un petit village de pêcheurs, accroché à la falaise, sur laquelle un petit troupeau de moutons broutent l’herbe rare.
Je me moque souvent gentiment de Moutie que j'ai surnommée « pousse-moussu » car il n’est pas rare que, pendant nos promenades (très rares maintenant !), nous nous trouvions ralenties par un ramassage excessif de nature, de mousse, de fleurettes et de graines. Remarquez, maintenant, juste retour des choses, c’est moi qui fais râler Monsieur 3xrien quand nous partons nous balader.
Il suffit d’un bout de plage pour que, d’un seul coup, je sois possédée d’un besoin irrépressible de ramasser du bois flotté, des coquillages ou des morceaux de verre dépoli. Je traîne ensuite du sable dans le coffre de la voiture et j’abandonne mes trouvailles dans le jardin où elles finissent par pourrir sous les orages de mousson.
Notre randonnée, la semaine dernière, n’a pas dérogé à la règle et je suis rentrée avec une vieille racine dénichée sur le bord du chemin. Notez que, maintenant, l’Homme ne pose plus de questions à partir du moment où je ne lui demande pas de porter mon fardeau. Ma racine n’a pas fait long feu. Parce que figurez-vous, j’avais déjà une idée derrière la tête.
Les petites maisons sont des cubes en bois achetés dans ma boutique à 2 sous. Le plus difficile a été de les couper car je manque d’outils ici.
L’arbre et les fleurs sont des boutons de récupération qui traînaient dans un tiroir. Ne jamais sous-estimer le pouvoir d’une merdouille ! C’est justement cette dernière qui peut faire toute la différence dans un projet d’envergure.
La petite échelle de bois qui permet de descendre vers la mer (attention la dernière marche est haute) est fabriquée avec des allumettes.
Les portes de mes maisons sont de faux morceaux de verre dépoli qui datent de Mathusalem. Je n’ai aucune idée de leur provenance mais je les traîne depuis un moment. Je pense me souvenir les avoir achetés pour faire de la mosaïque.
Enfin, mes moutons sont une fabrication maison à base de pâte polymère (Fimo). Une belle leçon de patience car ils sont tellement minuscules ! En tout cas, ils m’ont occupée pendant un bon moment et comme le temps était plutôt maussade ce jour-là, rien de tel pour passer le temps.
Pour réaliser ce village, je me suis simplement inspirée de ce que j’ai vu sur mon Site de Perdition et j’ai fait avec ce que j’avais sous la main. Ce n’est pas compliqué et il suffit juste un peu d’huile de coude et d’une bonne colle à bois.