Entre les deux mon cœur balance
133 ou 134 ?
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais depuis quelques temps, Madame Burda fait des économies de patrons. Le magazine est toujours le même mais elle ne présente qu’un nombre limité de modèles déclinés à toutes les sauces. Au premier coup, on a l’impression de faire une bonne affaire et puis rentré à la maison, on s’aperçoit vite qu’en fait on s’est fait roulé. C’est pour cela que je n’achète plus le magazine mais je vais plutôt sur le site. Ou encore, je parcours les anciens numéros qui, eux, étaient beaucoup plus variés.
C’est dans le Burda Style d’avril 2011 que j’ai récemment trouvé mon bonheur.
Car je me suis dit tant qu’à être confinée, j’allais en profiter pour apprendre quelque chose. Comme les poignets par exemple. Un truc qui m’a toujours rebutée et que j’allais affronter de pleine face. Du genre brutal sitôt le petit-déjeuner avalé !
La robe 133, à manches courtes, était bien évidemment ma solution de facilité. Pas de manche = pas de poignet.
Oh la tricheuse ! Mais comme mon surplus de tissu m’invitait, à haute voix, à me lancer dans l’inconnu, j’ai sauté le pas. J'ai opté pour la 134, version manches longues.
Je ne me suis jamais autant appliquée pour réaliser une robe. Et je n’ai jamais autant recommencé. Parce que, et ça tout le monde le sait, Madame Burda n’est jamais très claire dans ses explications. Surtout sur les points un peu épineux qui nécessiteraient bien des explications plus approfondies pour les novices. Mais ça, c’est plutôt du domaine du « débrouille-toi toute seule ma fille ! ».
Certes, de nos jours, TonTube vient souvent à la rescousse des cas désespérés. En l’occurrence, par contre, je me suis tout d’abord repliée sur ma bible couturesque…
J’adore ce bouquin qui, avec de très belles illustrations, explique comment s’en sortir (notez que je ne suis absolument pas payée pour faire la publicité de cette encyclopédie).
La réalisation de la robe en elle-même a été très rapide. Mon tissu est un coton japonais très fin mais qui s’est vite laissé dompter.
J'ai cependant apporté quelques modifications notamment dans le bas de la robe qui, sur le modèle d'origine est arrondi. Je n'ai tout simplement pas eu envie de me prendre la tête avec un ourlet en biais. Et je m'en trouve fort aise.
J'ai également raccourci le dos pour qu'il arrive à la même hauteur que le devant. Je ne suis pas tellement fan du "hi low".
Pour ce qui est de ses fameux poignets (l'objectif de cette robe finalement), et bien je les ai eus !!! Et j’en suis pas peu fière.
Aucune précision par contre en ce qui concerne le rabat du poignet. Là Madame Burda nous laisse dans le flou le plus complet ! J'ai donc fait au pif.
Les boutonnières me rendent en général nerveuse, mais avec mon pied machine qui les réalise automatiquement, je ne peux pas vraiment me plaindre.
J'ai même poussé le vice jusqu'à recouvrir mes propres boutons !
Tiens, je m'extasie toute seule devant mon travail ! Du coup, ça me donne des ailes pour mon prochain cours de « tu vas t’apprendre toute seule Fille Aînée » : la braguette de pantalon. Je vais peut-être mettre un peu plus de temps !