Cocotte coquette ou rendons à César ce qui appartient à César
Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais une des choses qui me choque le plus sur la blogosphère, c’est le non respect de la création.
Imaginez une p’ove fille comme moi qui pendant quelques jours, voire semaines, se remue les méninges, se triture les cellules grises, bref devient invivable, pour finalement accoucher d’une création unique. Mais voilà que se pointe Mme Indélicate qui visant l’objet en question, « récupère » le patron pour ensuite le distribuer sous son nom. C’est ce qui est arrivé récemment à Mylene (voir son article du dimanche 7 novembre) qui après avoir confronté l’effronté s’est vu répondre que cette dernière ne voulait pas mettre de lien pour éviter de compromettre la réussite de son marché de Noël et éviter la concurrence. Mais dis donc Mme Indélicate, tu ne te gênes pas ! Rends à César ce qui appartient à César !
Je veux bien croire qu’il est quelques fois tentant de "s’inspirer". Il y a en effet des petites choses fort jolies qui circulent sur le Net. Mais dans ce cas, citons nos sources !
C’est ce qui m’est arrivé récemment en rendant visite à ma mercière. Je suis tombée sous le charme d’une petite poulette bien dodue. Elle me faisait de l’œil cette cocotte. J'ai donc demandé si je pouvais acheter le patron mais on m’a répondu qu’il n’existait plus. Alors discrètement, j’ai retourné la cocotte sous tous ses angles, et sitôt dans l’ascenseur, je me suis jetée sur mon calepin pour gribouiller un patron approximatif qui bien entendu ne ressemble plus en rien au modèle original (croyez-moi sur parole). Je lui ai rajouté des détails, une queue, des yeux énormes et voilà. Par contre, je n’ai aucune honte à dire que l’idée ne vient pas de moi mais de ma mercière !
Si ma cocotte version Fille Aînée vous intéresse, cliquez ICI pour le tuto; je suis ravie de vous l'offrir. Quant à la cocotte de ma mercière, là visiblement il est trop tard mais j’en ai trouvé une autre sur Internet que vous pouvez consulter ICI. Par contre, je ne suis pas certaine non plus qu’il soit très honnête de diffuser un patron publié dans un magazine à moins bien entendu d'en avoir eu la permission. Je vous laisse en discuter avec votre conscience.