Histoire de rayures sans aucun rapport avec les zèbres

Publié le par Fille Ainée

Que faites-vous, vous, les jours où le temps est maussade, tout le monde à l’air de faire la tête et même le chauffeur du bus de l’école ne vous dit pas bonjour alors que d’habitude il vous montre toutes ses dents ? Et bien moi, je cocoone !! Je dis quand même bonjour au chauffeur du bus (après tout, lui aussi il a envie de cocooner mais il ne peut pas sinon qui vous emmènerait à l’école déposer les Nains ?) et je rentre chez moi me jeter sur le canapé, sous le quilt d’hiver, avec un bon livre.

 

Comme la grande histoire d’amooooouuuuurrr que j’avais commencé ICI ne progresse pas vraiment (j’en suis déjà à la moitié du livre et cette pauvre fille ne se rend même pas compte des sentiments d’amooooouuuuurrrr fou qu’elle éveille chez ce chef de bande qui la regarde avec des yeux de merlan frit), j’ai donc décidé de passer à autre chose, quitte à revenir à mon roman passionnel plus tard. Peut-être qu’en mon absence, il lui aura enfin montré ses arguments !

 

Bref, je suis en train de lire une jolie fable : « Le Garçon au Pyjama rayé », de John Boyne, traduite en 35 langues et vendue à 15 millions d’exemplaires dans le monde (y compris ma copie !!).

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Bruno a neuf ans lorsque son père, un officier nazi remarqué par le « Fourreur », se voit confier le commandement « d'Hoche-Vite ». Le petit garçon n’a aucune envie de quitter sa grande maison de Berlin et ses 3 amis pour se retrouver dans une maison isolée et triste. De sa chambre, il aperçoit des hommes et des enfants, tous vêtus de pyjamas rayés. Mais personne ne veut lui expliquer qui ils sont. Faisant fi des interdits, Bruno part en reconnaissance et se lie d'amitié avec Schmuel, un jeune garçon de son âge qui porte un pyjama rayé et vit de l'autre côté de la clôture.

 

Ce récit est loin d’être triste malgré le sujet traité. Il relate du génocide des juifs à travers le regard d’un petit garçon qui ne comprend pas la réalité des événements auxquels est mêlé son père. Sa vision naïve et innocente des faits apporte une autre dimension à ce drame inhumain et montre que lorsqu’il s’agit d’amitié, les barrières n’existent pas.

 

Ce livre a été adapté au cinéma en 2008 mais je préfère de loin lire le roman.


Publié dans Au fil des pages

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C
<br /> Bon, ça y est, je l'ai enfin lu cet été. J'ai pas été conquise...En plus, je me suis doutée assez tôtde la fin, qui n'a pas été une surprise. je dirai Bof, sans plus.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> C’est le reflet de ce que vivent les humains : Jeunes, il est difficile d’appréhender toutes les choses à leur juste valeur (et c’est tant mieux) ! Adultes, nous les vivons trop vite pour vraiment<br /> tout apprécier (là, c’est dommage). Enfin, à l’âge dit de raison, nous commençons à comprendre, mais n’avons plus le temps (là, ce n’est pas drôle) !!!!!<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Superbement dit!!<br /> <br /> <br />
C
<br /> J'ai noté les références dans mon petit carnet. Je vais faire un tour à ma mini bibliothèque ce soir.<br /> <br /> <br />
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