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Octobre roooooose

Publié le par Fille Ainée

Pour répondre à l'appel de Couleur Campagne, tout ce qu'il y a de plus rose au jardin :

 

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Les chances de guérison du cancer du sein sont très bonnes si le dépistage est précoce. Alors, n'hésitez pas à vous les tripoter palper. Ou alors demandez à votre médecin. Si en plus, il est beau, musclé et très riche, vous joindrez l'utile à l'agréable (ça ne m'arrive jamais à moi) !

 

 

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Publié dans Tranches de vie

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Et le 1 après le 2 !

Publié le par Fille Ainée

Les cabines de plage !

 

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Elles sont alignées en bord de mer, en rangs bien sages. Hors saison, on les dirait abandonnées ; elles ont même un petit air triste. Mais en pleine saison, quelle activité ! Idéales pour ranger le matériel de plage et profiter de la mer par tous les temps ! Elles se louent à la quinzaine, au mois ou à l’année.

 

Les cabines c'est une histoire familiale, des souvenirs ...

 

Elles existent depuis le milieu du 19eme siècle, car il était, à l’époque, interdit de se dévêtir sur la plage. Certes, les rares autochtones qui se baignaient le faisaient en costume d’Adam, mais lorsque les Britons débarquent sur nos plages françaises pour prendre des bains aux vertus thérapeutiques, ils ont, eux, dans leurs bagages, la cabine de plage à roue et un véritable rituel.

 

Au bord de la plage, Madame était invitée à prendre place dans la cabine accompagnée de sa servante qui l’aidait à se dévêtir et à passer le costume de bain. Un grand truc peu sexy qui me rappelle les maillots de bain des musulmanes d’ici ! Quant à ceux des hommes, ils étaient en tricot et imaginez les dégâts quand ces « mâles » sortaient de l’eau avec leur maillot étirés et gorgés d’eau ! Jusqu’aux genoux le fond de culotte !

 

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Pendant ce temps, la voiture tirée par un cheval était amenée au bord de l’eau et le cocher faisait tourner l’équipage pour que la cabine ait une vue sur le large. Si avec ça Madame ne s’était pas cassée la figure pendant le déplacement, elle descendait l’escalier et le bain se prenait, bien loin des regards indiscrets. Parfois une vaste capote était fixée à l’arrière de la cabine et abaissée au niveau de l’eau pour se baigner à l’abri des regards. Si toutefois, Madame était trop impressionnée pour se jeter seule à l’eau, son mari pouvait louer les services des maîtres de plage recrutés parmi les locaux.

 

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Et puis vers 1950, les cabines ne servent plus qu’à ranger tout le petit matériel de plage de la famille.

 

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Celles de Roxane sont à Deauville mais elles me rappellent celles de la plage de Brighton, banlieue de Melbourne, en Australie.

 

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Le 2 avant le 1

Publié le par Fille Ainée

J’ai succombé à la tentation ! J’ai péché ! J’ai commencé un autre SAL ! Oui, j’ai osé ! Mais qu’est-ce que c’est bon !

 

Il y a quelques jours, ma Jumelle me disait que l’appliqué lui manquait. Moi aussi, j’avais les doigts frétillants. Et puis plus je voyais passer les blocs du QM de Roxane, plus je me disais « pourquoi pas ». C’est le « pourquoi pas » qui m’a perdu ! Le fait même de se poser la question implique un cheminement de pensée qui inévitablement mène à la perdition suprême. Bref, j’ai cliqué. ICI. Et comme Roxane m’a d’abord envoyé le bloc 2 à la place du 1, j’ai prétendu ne plus savoir compter.

 

Ma cabane de plage !

 

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J’ai bien entendu rajouté ma touche personnelle :

 

Quand nous habitions sur mon île chaude et humide, nous passions parfois le week-end à la plage. Et Monsieur 3xrien, sans scrupule, s’accaparait toujours les seaux et pelles des Nains. Le sable s’est donc régulièrement transformé en château de Barbie - pétasse blonde aux formes irréalistes – ou en sirène aux doudounes exagérées (un fétiche de l’Homme ?). Nous avons également enterré Teddy puis Grand Nain est un jour rentré à cloche-pied quand une de ses tongs s’est trouvée enterrée au cours de ces grands travaux sablonneux.

 

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Mon vélo est devenu un vélo de fille et j’ai donc rajouté une sonnette rouge. Elément indispensable pour une conduite sans reproche.

 

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Et enfin, le retour de pêche. Il serait par contre temps de rentrer ce poisson avant qu’il ne sente la morue qui se néglige !

 

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J’espère que vous ne m’en voudrez pas si la semaine prochaine, je vous montre le bloc 1 après le 2.

 

 

 

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Blocs en bloc

Publié le par Fille Ainée

Pour rattraper mon retard de la semaine dernière – vacances obligent – cette semaine j’ai mis les bouchées doubles.

 

Par contre, pour vous les présenter, je ne vais plus traduire les textes qui accompagnent ces blocs mais je vais plutôt vous en faire une interprétation libre – à la Fille Aînée – car je ne suis pas certaine que traduire ces textes sans l’accord préalable de l’auteur soit une bonne idée. Et n’ayant aucune envie de me retrouver derrière les barreaux à manger des bananes le reste de ma vie, une option beaucoup plus sûre s’impose.

 

On démarre fort avec un bloc tout simple certes mais qui m’a pris la tête pour faire concorder les pointes. Et puis j’ai abandonné au bout du cinquième essai parce qu’il ne faut quand même pas s’en rendre malade !

 

Rencontre avec le General Lee (bloc de Belle, notre espionne malchanceuse)

 

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8 Juillet 1864, Belle est au boulot à coudre des chemises quand M. Pugh arrive avec deux ambulances et un chariot. Belle saute dans l’ambulance et en 10 mn la voici arrivée à Tupelo, le quartier général du General Forrest. Et c’est là qu’elle rencontre le General Lee qu’elle trouve assez séduisant. Elle dîne ensuite avec le Major Rambeaut et passe une soirée fantastique avec tous les copains de ce dernier. Et puis, ils partent tous se battre. Où ? Elle n’en sait rien du tout ! (quelle espionne !!).

 

Jeux, Musique et Tricot

 

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20 Juillet 1864, Matinée superbe, Miss Lou donne à Belle du coton pour tricoter des chaussettes à Eddie. Mais la feignasse lâche les chaussettes pour jouer au Bagammon, aux échecs et jouer de la musique (Eddie va avoir froid aux pieds en attendant !). Elle enseigne à Miss Lou deux morceaux de musique (c’était pas de l’Elton John à l’époque !). Miss Lou apprend facilement mais elle n’est pas très douée. Le frère de Miss Lou, le Lieutenant Watt Young, débarque en permission mais les filles le rendent timide ! Ensuite, ils se rendent tous à l’étang sauf Hal qui est malade. Mme Tom Young et Mme King viennent rendre visite à Belle après le diner et tout le monde s’amuse. Hal et Belle sont en désaccord – Belle jure qu’elle finira ses chaussettes et Hal prétend que non et de ce fait éteint la lumière. Belle rallume et fini sa chaussette (quelle tension !).

 

Maintenant, on passe chez Rebecca.

 

Dan Littlefield

 

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12 Janvier 1864, Alors que Rebecca attend l’arrivée de la luge, la voici qui commence à papoter avec ses voisins. Et c’est là que subitement, à son plus grand choc, elle apprend le décès de Dan Littlefield. Alors qu’il y a 4 jours, ce dernier préparait son retour chez lui ! La nouvelle est arrivée hier par lettre à sa mère, Mme Littlefield, envoyée par une infirmière de l’hôpital où il est mort. Le pauvre, c’est la variole qui l’a emporté. Et bien qu’il ait eu l’air de s’en remettre, des maladies précédentes l’ayant affaibli, ça l’a achevé. Pauvre Dan, il était noble, courageux, énergétique, de confiance, généreux et entier. Il va manquer au petit cercle d’amis de Rebecca et tous ceux qui le connaissaient se souviendront de lui car il avait toujours un mot gentil et un sourire pour tous. Dan est le 8eme ami de Rebecca (quelle hécatombe !) à mourir. Il avait 26 ans. Pauvre Clara Calkins, sa fiancée ! Elle a le cœur brisé. Elle était complètement prostrée et inconsciente en apprenant la nouvelle.

 

Bloc de Susie King Taylor

 

La signification de la guerre

 

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Susie s’interroge sur la véritable signification de la guerre. Ce texte a été écrit à la fin de la guerre, après 1861. Susie se souvient de l’appel le matin (elle vivait dans un fort), de l’extinction des feux, des alertes en pleine nuit, du froid, de la pluie. Et l’anxiété, le matin. Car c’était souvent la nuit que les rebelles venaient attaquer le fort pour enlever des hommes de couleur (Susie est noire) et les recruter dans leurs rangs. Elle fut témoin des horreurs de la guerre et mariée à un homme qui pendant 18 mois n’a jamais été payé mais vivait de ses rations.

 

Bloc de Mary notre superwoman

 

Recruter de l’aide en négociant

 

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1er octobre 1862, Mary est toujours au moulin pour sa farine mais gros souci, elle n’a pas d’argent pour la payer. Alors elle donne un cheval. Ensuite, elle part faire des courses en ville, poste une lettre pour son mari, coupe du maïs, déchire sa robe et la raccommode.

 

4 octobre 1862, Earl Rowe vient travailler pour elle pour $.50 par jour. Elle va chez belle-maman chercher du poivre, puis chez Mme Rowes et en rapporte 3 cachets. Elle coud un peu puis remplace la serrure.

 

8 octobre 1862, elle se rend à la foire avec sa famille à Coldwater. Son mari lui offre un spectacle de poney (il est mignon !). Mais non, elle est têtue la Mary, elle veut lui rembourser sitôt rentrée à la maison. Et puis son père lui emprunte un dollar (le rat !).

 

15 octobre 1862, M. Kyes (l’Homme) récolte le blé, son père aussi et ils vont tous les deux la vendre. Elle récupère $70 dollars sur la vente des deux récoltes.

 

Deux blocs de Sarah

 

Plus d’unité

 

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16 février 1861, le père de Sarah rapporte les journaux à son retour à la maison et c’est là qu’elle apprend que Davis du Mississipi et Alexander Stephens de la Géorgie ont été élus président et vice-président de la confédération sudiste. L’envie lui prend d’écrire aux Etats-Unis pour exprimer sa tristesse devant cette séparation. Cependant, le choix des dirigeants lui paraît sage car on les dit honnêtes et modérés.

 

Splendide victoire

 

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28 juillet 1861, superbe victoire de l’armée sudiste mardi dernier mais Sarah a préféré attendre que celle-ci soit confirmée pour l’écrire dans son journal. La bataille a commencé dimanche dernier, très tôt le matin, et a continué dans la nuit. Les troupes nordistes étaient au nombre de 60 000 alors que les rangs des sudistes n’en comptaient que 35 000. A un moment donné la situation a failli tourner mais les renforts sont arrivés et l’ennemi a pris la fuite en laissant leurs blessés et provisions. Beauregard et Johnston étaient aux commandes mais Davis les a rejoint à midi. Beauregard et Johnston sont des hommes courageux et les pertes de l’ennemi se chiffrent à 10/15 000 alors que l’armée sudiste n’a perdu que 500 tués et 1 000 ont été blessés. Les troupes sudistes ont capturé 61 canons ainsi que des armes et des munitions, des bagages et des provisions. Le rapport concernant l’armée fédérale n’est par contre pas glorieux car on a retrouvé parmi les documents des notes pour des dîners donnés par McDowell au moment de sa marche sur Richmond.

 

 

 

 

 

Publié dans Civil War Diary Quilt

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Le SAL très en retard

Publié le par Fille Ainée

J’avais pourtant promis juré craché que je ne commencerai rien de nouveau avant la fin de l’année. Et bien c’est plutôt mal parti !

 

C’est mynipuce qui m’a tentée et dans un même élan, je m’inscris à son SAL en retard et je rends ma copie. 

 

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Publié dans Petites croix

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Encore le coup de cœur

Publié le par Fille Ainée

Décidément, ca ne s’arrange pas. Plus je vais au Cambodge et plus j’aime ce pays, ces gens, leur gentillesse, mais surtout ces sourires sur des visages burinés. Et pourtant, ils n’ont pas eu la vie facile !

 

Le Cambodge a en effet eu un passé agité. Sous régime colonial français jusqu’en 1953, il est ensuite touché par la guerre du Vietnam dans les années 1960 pour ensuite souffrir sous le régime totalitaire de Pol Pot et des Khmers rouges dans les années 1970. Des millions de personnes ont péri pendant cette période d’oppression. Y’a de quoi s’arrêter de sourire ! Et bien non.

 

Après un samedi matin un peu agité où nous avons failli manquer l’avion (c’est une longue histoire mais les réveils à 4h du matin ne nous réussissent guère !), nous avons atterri dans un Siem Reap inondé (c’est la saison des pluies et le lac voisin déborde régulièrement).

 

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Les enfants vont à l’école les pieds dans l’eau et les tuks tuks noient leurs moteurs dans des caniveaux gorgés de l’eau sale des égouts.

 

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Nous avons pris nos quartiers au Raffles, un des plus beaux hôtels de Siem Reap. Un hôtel où l’on se détend au bord d’une piscine de 35 mètres après une journée passée à visiter les temples.

 

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Une piscine où l’on vous apporte des fruits frais, compliments de la maison, des lingettes pour vous rafraîchir, un chapeau de soleil et des verres d’eau fraîche. Une piscine où l’on n’hésite pas à aller vous chercher un parasol même s’il est de l’autre côté pour vous garantir de l’ombre et où l’on vous propose de nettoyer vos lunettes de soleil. Une piscine autour de laquelle vous pouvez dîner aux chandelles. Dès le premier jour, une certaine indolence m’a prise !

 

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Mais Siem Reap, ce n’est pas seulement le Raffles, c’est surtout le point d’accès aux temples d’Angkor. Des temples dont on ne se lasse pas. Et quand on pense que l’on a sous les yeux plus de 1 000 ans d’histoire, ça vous rend tout timide !

 

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Peu de choses ont changé en 2 ans – date de notre dernier passage – mais l’on remarque des efforts de consolidation (vains certes mais efforts quand même).

 

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Mais que deviendront toutes ces pierres dans 20 ans ? Surtout avec les hordes de touristes (chinois pour la plupart) qui touchent, grimpent, fument, jettent leurs ordures dans ces sites magnifiques. Aucun respect pour l’histoire, ça hurle, ça s’agite, du moment qu’ils ont pris leurs photos affalés contre des frises anciennes, ils sont contents !

 

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Pour notre première excursion, nous avons loué les services de M. Sarem, notre chauffeur de tuk tuk préféré. Un homme qui connaît toutes les ornières et sait les éviter. Nous l’avons retrouvé avec grand plaisir (j’avais précieusement conservé sa carte) et si vous aussi, vous prévoyez un voyage à Siem Reap, contactez-moi et je serais ravie de vous communiquer son numéro de téléphone. Il est magique ! Il vous dépose devant un temple, va se garer et dès que vous avez terminé, il réapparait sans que vous ayez besoin de le chercher. L’antithèse de Monsieur 3xrien ! Le tuk tuk de M. Sarem sert à transporter les touristes mais d’autres ont su trouver d’autres usages.

 

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Nous sommes également retournés au marché au plus grand dégoût des narines des Nains qui pourtant sont habitués ! Mais moi, je me régale de ces couleurs, des senteurs des épices et des fruits exotiques en concurrence avec les odeurs de déchets de poisson et de viande sur laquelle courent les mouches !

 

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Petites frivolité de la part des Nains : le fish spa. Une façon comme une autre de se faire nettoyer les pieds par des petits poissons affamés. Personnellement, je préfère les soins du salon d’à côté !

 

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Nous avons terminé notre séjour par une « balade » à vélo au milieu des temples d’Angkor. Un circuit de 40 km sous la pluie ! Mais c’est ainsi que l’on découvre le vrai Siem Reap !

 

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A moins que ce ne soit celui-là ...

 

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J'ai quitté le Cambodge avec des images plein la tête et une énorme envie de revenir. Envie de revoir ces moines qui déambulent dans les ruines des temples,

 

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ces rizières qui s'étendent à perte de vue,

 

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et surtout ces enfants, leur joie de vivre, leurs jeux si simples.

 

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Indie, nous revoilà !

Publié le par Fille Ainée

Premières vacances de cette nouvelle année scolaire et grosse envie de retourner sur nos pas mais en y trainant les Nains cette fois. Alors à nous les tours de vélo à Siem Reap, dans le parc d’Angkor Wat.

 

Promis, je ne vous barberai pas avec de nouvelles photos mais si vous n’étiez pas là il y a 2 ans, vous pouvez suivre notre précèdent périple ICI. A bientôt !

 

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La vie en rose

Publié le par Fille Ainée

Organisé par l’Association des femmes britanniques en Malaisie, l'ABWM (surnommée sans vouloir offenser personne le Club des pétasses qui lunchent) : le Pink Lunch. Vous vous en doutez (vu le surnom), je ne participe pas souvent aux activités de l’Association mais pour une bonne cause – le cancer du sein – et aussi parce qu’il était organisé à l’hôtel Majestic, je ne pouvais rater ça !

 

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Le Majestic est un des plus vieux hôtels de Kuala Lumpur. Construit en 1932, dans un style néo-classique, il est le symbole du luxe de l’époque. Ses 18 chambres sont toutes équipées du confort moderne et toutes les salles de bain ont l’eau chaude et froide, douche et baignoire. Le mobilier spécialement dessiné pour l’hôtel, la vaisselle et les rideaux, viennent tous d’Angleterre. On danse sur le toit et des artistes du monde entier viennent se produire. Les soirées sont extravagantes et le dimanche après-midi, on vient savourer le tiffin (une autre invention britonne) et l’on prend le thé en dansant ! Le tiffin est un second petit-déjeuner ou encore un lunch très léger qui prend son origine en Inde. Tiffin signifiait en argot briton « boire un t’it coup » sauf que je n’ai jamais vu un Briton s’arrêter à un « t’it » coup ! Monsieur 3xrien ne m’en voudra surtout pas de cet aparté !

 

Mais vers 1970, le Majestic perd de sa gloire et des hôtels beaucoup plus luxueux et modernes lui font perdre son apogée. Il tombe en désuétude mais sauvé de la démolition par le gouvernement, il est classé au patrimoine de l’héritage. C’est aujourd’hui grâce à une chaine d’hôtels qu’il accueille à nouveau les visiteurs. Les chambres sont hors de prix, les restaurants vous coupent l’appétit dès que vous ouvrez la carte. Il faut s’y attendre lorsque l’on a envie de revivre le luxe des temps jadis ! Snob !

 

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Et n'oubliez pas de vous faire examiner régulièrement !

 

 

 

Publié dans Carnet de bord malais

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Avant le repos du guerrier

Publié le par Fille Ainée

Voici trois nouveaux blocs tirés de deux journaux.

 

Le premier, celui de Mary Austin Adelia Wallace, superwoman de l’époque. En l’absence de son mari, parti à la guerre, c’est Mary qui fait tourner la ferme, s’occupe de ses deux enfants et pendant son temps libre (en avait-elle ???) tricote et coud pour arrondir ses fins de mois. Elle coupe la cane à sucre, s’occupe des animaux de la ferme, fait du savon, sème les récoltes, peint les bâtiments, monte des clôtures… Son journal est bref, concis et parle surtout de ses corvées. J’imagine qu’après une longue journée dans les champs, Mary avait peu envie de s’épancher sur les pages de son journal.

 

Cane à sucre

 

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15 octobre 1862

J’ai éclairci le champ de cane à sucre toute la journée.

 

16 octobre 1862

Pa et moi avons fini de nettoyer le blé. Pa a chargé du sable. Je suis allée chez M. Watterman pour voir si je pouvais lui amener la récolte de cane à sucre. Egalement pour voir M. Story au sujet des travaux de maçonnerie. Il n’était pas chez lui. Sa femme m’a dit qu’elle pensait qu’il ne pourrait pas venir avant cinq à six semaines.

 

22 octobre 1862

J’ai coupé et chargé une récolte de cane à sucre que j’ai emmenée au moulin de M. Watterman. M. Abbott l’a préparée pour commencer demain matin.

 

23 octobre 1862

J’ai emmené une récolte au moulin, je suis rentrée et je suis restée toute la nuit chez mère Kyes.

 

24 octobre 1862

Je suis rentrée à la maison et j’ai chargé le reste de la récolte de cane à sucre. Je l’ai emmenée au moulin. J’ai obtenu ma mollasse, plus de 17 galons et j’ai payé quatre dollars. En rentrant à la maison, je me suis arrêtée chez mère Kyes où j’ai trouvé deux lettre datées du 13 et 17 de Bruce. Je suis rentrée à la maison et j’ai recouvert le silo à blé.

 

25 octobre 1862

J’ai déchargé ma mollasse, chargé sept rangées de fromage et deux boisseaux de blé pour la farine. Je me suis rendue à la coopérative avec mon blé.

 

1 novembre 1862

J’ai fini de déterrer les pommes de terre et la cane à sucre. Je les ai ramassés et les ai enterrés.

 

Et deux blocs tirés du journal de Sarah Lois Wadley, ado typique de l’époque. Sarah a 16 ans quand la guerre éclate et elle passe ses journées à se promener, peindre et rendre visite à ses amies. Elle va peu à l’école. Mais elle aide également sa mère à coudre des vêtements pour les soldats.

 

Club de couture pour les soldats

 

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14 juillet 1861

J’ai été tellement occupée par des obligations sociales depuis mardi que je n’ai pas eu le temps d’écrire. Mercredi matin, je suis allée à cheval jusqu’au moulin avec Willie et le soir, je me suis rendue chez le Docteur Young pour voir Miss Marshall de Vicksburgh, une jeune femme venue rendre visite à Carrie. Jeudi était le jour convenu pour la réunion de notre association. J’y suis bien sûr allée, Mère n’a pas pu laisser Miss Mary ; notre réunion a été des plus plaisantes, environ douze ou treize femmes étaient là, et dix neuf noms figuraient sur notre liste. Les personnes responsables élues étaient Mme Robbles, la présidente, Miss Josephine Friend, la vice présidente, Miss Bry, la trésorière, et Miss Sarah Wadley, la secrétaire. La prochaine réunion aura lieu jeudi de la semaine prochaine. Jeudi après-midi, je suis allée voir Mme Adams et j’avais l’intention de me rendre chez le Major Bry mais j’ai rencontré sa fille chez M. Adams et de ce fait, j’ai passé la soirée là-bas. Vendredi matin, je me suis rendue à cheval aux camps avec Willie et j’ai rendu visite à Mme Hodge Adams ; dans l’après-midi, je suis allée rendre visite aux demoiselles Bry, et j’ai passé un très agréable moment en compagnie de la famille. Samedi matin, la réunion trimestrielle à l’église Méthodiste a débuté, je m’y suis rendue et j’ai écouté un sermon que j’ai trouvé ni élégant ni de bon goût, mais qui m’a donné une envie renouvelée de faire des efforts pour avoir plus de bonté. Après la messe, l’Ancien qui présidait a formulé quelques remarques à l’encontre de notre association de couture pour les soldats et a invité les femmes à s’y joindre.

 

Une union de nom

 

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18 avril 1861

Je crains que la guerre ne soit inévitable, Fort Sumter est tombé entre nos mains, les défenses de Fort Pickens ont été renforcées mais il a été attaqué le 15. Le Président des Etats-Unis a publié une déclaration qui pourrait bien être considérée comme une véritable déclaration de guerre, et qui doit irriter le Sud. Il refuse de reconnaître la demande de la Confédération sudiste de figurer dans un ensemble de nations, mais envisage la rébellion sécessionniste et ordonne à toute personne faisant partie de cette « combinaison » de se disperser et de reprendre, dans vingt jours, leur rôle de citoyens pacifistes des Etats-Unis. Il déclare que les droits et propriétés de tous ces citoyens pacifistes doivent être respectés ; cette proclamation a été publié avant que les canons de Charleston n’obligent Fort Sumter à se rendre, et depuis, d’après le contenu des dépêches qui circulent on peut supposer que Lincoln a de légères hésitations ; Oh ! quelle mélancolie, dans quel état de mélancolie se trouve notre pays, jamais depuis la mort de Caïn une telle guerre n'a été aussi déplacée et anormale ; pour quelle raison le Nord a t-il fui, il s’est littéralement retiré, quel est son objectif ? Quels bénéfices peuvent-ils tirer des horreurs d’une guerre civile dans notre pays, et ils pensent qu’ils peuvent obliger le Sud à rejoindre une union qu’ils méprisent perfidement, Oh ! que tout homme, femme et enfant périssent plutôt sur le sol qui leur a donné naissance et qui les a nourri plutôt que de s’attirer les foudres de nos ancêtres libres sur la race dégénérée qui va jusqu'à s’abaisser à demander à nouveau l’adhésion à une union de nom dans laquelle haine et trahison résident dans les cœurs de ceux avec qui nous avons été unis.

 

Pas de blocs la semaine prochaine car mes Nains sont en vacances et nous en profitons pour les aérer. Je reviendrai donc dans 15 jours avec une nouvelle production.

 

 

Publié dans Civil War Diary Quilt

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Le mur de Grand Nain

Publié le par Fille Ainée

Ce n’est pas le mur de Berlin mais presque. Où c’est plutôt la preuve que si vos parents ne vous laissent pas crayonner sur les murs quand vous êtes petit (rassurez-vous deux de mes Nains m’ont vengée chez leurs grands-parents), immanquablement vous présentez des séquelles à l’âge adulte et vous vous rattrapez puissance 10 plus tard.

 

Bon, ceci dit, je ne pense pas que mon propriétaire pousse des hurlements puisqu’il avait été prévenu au moment de la signature du bail et que c’est même lui qui a faire peindre le mur pour faire ressortir mes graffitis. J’ai choisi la couleur et il a été l’acheter. Un homme en or, non ?

 

Aidée de Miss S., ma partner in craft, nous avons obéi aux souhaits de Grand Nain. Armée d’une craie et juchée sur une échelle, Miss S. a dessiné l’arbre et ses feuilles et je me suis contentée de colorier dans les traits sans dépasser.

 

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Les alouettes sont un pochoir de Martha Stewart, celle qui a fait quelques semaines au fond du trou pour avoir oublié de payer ses impôts – ou détourné des fonds, je ne sais plus - et heureusement qu’ils l’ont libérée sinon, je faisais comment moi ?

 

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Et comme c’était la grande migration, quelques petits oiseaux ont élus domicile sur le haut du baldaquin. Attention aux retombées ! (Patron gratuit de Spoolsewing ICI)

 

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On a quand même réussi à en attraper deux pour les mettre en cage !

 

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Maintenant, je peux passer aux murs de la Gare du Nord sans souci. Quoique...

 


Publié dans Petits bricolages

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