Cela faisait longtemps que je le regardais de côté ce bouquin. Les trucs de science-fiction dans l’espace, je l’avoue, c'est pas trop mon truc. On a déjà eu Gravity l’année dernière et le thème du « je te laisse te débrouiller tout seul dans l’espace » avait un goût de déjà-vu. Cependant, après avoir lu 4 thrillers psychologiques d’affilée, j’ai eu envie de changer de style. Alors allons-y pour la science-fiction. Et ben mazette ! Impossible à lâcher !
« Seul sur Mars » c’est un peu comme si on avait croisé Robinson Crusoé avec McGyver. Pareil ! Sauf que ce n’est pas sur une île déserte qu’ils se sont échoués mais sur une planète hyper pas sympa. Moi, à la limite, me débrouiller sur une plage avec des cocotiers (en imaginant que ma serviette de plage et mes tongs aient flotté avec moi), ça pourrait le faire mais dans un désert de sable rouge où les températures descendent à -65°c pas trop mon truc.
Lorsqu’une tempête de sable force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark Watney, présumé mort, est laissé sur place par son équipage. Il se retrouve seul et sans ressources sur cette planète hostile, coupé de toute communication avec la Terre. Pourtant Mark ne baisse pas les bras. Ne disposant que de peu de fournitures, il doit faire preuve d’ingéniosité, d’intelligence et d’esprit pour survivre et trouver un moyen de signaler à la Terre qu’il est vivant.
À des millions de kilomètres de là, les gens de la NASA et une équipe de scientifiques internationaux travaillent sans relâche pour ramener « le Martien » à la maison tandis que les membres de son équipage planifient une mission de sauvetage risquée, voire impossible.
Certes ce livre présente quelques défauts mineurs. Trop d'exposés techniques (mais rien ne vous empêche de sauter des passages), quelques développements dispensables, et le principal rebondissement que l'on sent venir de trop loin, mais c’est malgré tout un récit prenant, exaltant, et plein d'humour que je vous conseille vivement de lire avant de regarder son adaptation au cinéma. Certes Ridley Scott a du en faire un chef d’œuvre hollywoodien mais je préfère de loin en lire la version papier.