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Échappons-nous !

Publié le par Fille Ainée

Échappons-nous !

Il était temps ! J’avais besoin d’un bon bol d’air frais, de dépaysement et nous avons profité de quelques jours de congé pendant Hari Raya (célébrations de fin de Ramadan) pour prendre la clé des champs et d’un saut de puce (une grosse puce !), prendre la direction du Laos. C’est à Luang Prabang, petite ville au nord, inscrite à l‘inventaire des sites du Patrimoine mondial de l’UNESCO et tout récemment ouverte au tourisme, que nous avons posé nos valises.

 

Dès l’arrivée, on est envahi d’un immense sentiment de plénitude et sérénité. Pas un bruit plus haut que l’autre, des sourires à tous les coins de rue. Et si on avait enfin atteint le Nirvana ?

 

Je vous laisse avec des photos de notre première journée découverte. Nous avons parcouru la ville à pied car elle n’est pas bien grande.

 

Échappons-nous !
Une multitude de temples parsème la ville - tous aussi beaux les uns que les autres

Une multitude de temples parsème la ville - tous aussi beaux les uns que les autres

Échappons-nous !
Les moines font sécher leur petit linge

Les moines font sécher leur petit linge

Échappons-nous !

Sous protectorat français à la fin du 19eme siècle, Luang Prabang a conservé les maisons de bois et les maisons de maître d’architecture coloniale. C’est la Maison du Patrimoine qui veille à la sauvegarde de la vieille ville.

 

Échappons-nous !
L'école maternelle

L'école maternelle

et ses balançoires

et ses balançoires

Échappons-nous !
Échappons-nous !
Échappons-nous !
Échappons-nous !

Pour admirer le panorama depuis le Mont Phou Si, il faut grimper...

Échappons-nous !
Échappons-nous !
Échappons-nous !
Vue sur le Mékong

Vue sur le Mékong

Échappons-nous !
Ces petites cages en bambou sont vendues au pied du Mont et emprisonnent des petits moineaux que les touristes relâchent une fois arrivés en haut. Trop cruel à mon goût.

Ces petites cages en bambou sont vendues au pied du Mont et emprisonnent des petits moineaux que les touristes relâchent une fois arrivés en haut. Trop cruel à mon goût.

Intrépides, nous avons osé la traversée de la riviere Nam Khan, confluent du Mékong. 

Échappons-nous !
Échappons-nous !

Pour terminer la journée, nous sommes allés admirer, en bateau, le coucher du soleil sur le Mékong. 

Échappons-nous !
Échappons-nous !
Échappons-nous !
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Que d'efforts pour si peu de tissu

Publié le par Fille Ainée

Je vous l’avais annoncé la semaine, ma découverte du site de Oh Mother Mine DIY ne s’était pas arrêtée à deux réalisations. Seulement, cela ne s’est pas amélioré ! Loin de là. J’avais déjà fait la remarque que, malgré des patrons super faciles, cette Espagnole était quelque peu brouillon. C’est confirmé !

 

Pour continuer sur ma lancée, j’avais choisi un haut tout simple. Heureusement pour moi ! Celui à plumetis. Mon tissu était moins transparent mais c’était la forme que j’aimais bien. Et puis j’avais un imprimé tellement printanier qu’il se prêtait à ravir au modèle.

Que d'efforts pour si peu de tissu

Comme pour les deux premières fois, j’ai regardé le tuto en version muette car elle me prenait tout autant la tête. Et je suis allée de surprise en surprise. Tout d’abord, je constate un énorme gâchis de tissu au niveau de la coupe mais ça, ça la regarde et puis je suis ébahie par sa technique en matière de doublure. Elle m’a laissée sans voix ! J’étais bien décidée à faire à ma façon.

Que d'efforts pour si peu de tissu

Comme la taille L du haut précèdent était un peu trop grande, je me suis rabattue sur le M. Consternation ! L’encolure du devant était tellement serrée que j’ai frôlé l’asphyxie, les emmanchures me remontaient sous le menton et j’avais l’impression d’avoir enfilé une robe d’un de mes Nains quand il avait 10 ans. Visiblement, soit j’avais rétréci du tronc en l’espace de quelques jours, soit il y avait un énorme problème au niveau de la taille du patron !

 

Comme je refuse de penser que je suis mal foutue à ce point, mon ébauche est partie à la poubelle et j’ai décidé de redessiner le patron à ma taille. Heureusement, il me restait du tissu !

 

Il a donc fallu que je rajoute 2,5cm au niveau des épaules, que je creuse l’encolure et que je rajoute 2cm dans la largeur pour pouvoir enfiler confortablement l’empiècement.

 

De plus, au lieu de faire une fente dans le dos qui s’arrête à mi parcours, j’ai partagé la pièce du dos en deux pour plus de facilité. Pourquoi se prendre la tête, en effet ?! Et pour des finitions impeccables, j’ai doublé l’empiècement dans les règles de l’art.

 

Que d'efforts pour si peu de tissu

C’est quand même beaucoup plus soigné comme cela !

Que d'efforts pour si peu de tissu

Du coup, un peu déçue par cette troisième réalisation qui, au final, m’a demandée beaucoup d’efforts pour si peu, j’ai décidé d’arrêter là mes créations espagnoles.

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Y’a des fois, faut pas se décourager !

Publié le par Fille Ainée

Vous souvenez-vous de cette petite robe taillée dans un sarong, réalisée avec ma Jumelle, il y a quelques semaines ? C’était ma toute première tentative de "costura". Et maintenant que je sais coudre en espagnol, plus rien ne me retient.

 

Le site de Oh Mother Mine DIY regorge de patrons gratuits. Et en plus, presque tous ces patrons sont accompagnés d’un tuto video posté sur TonTube. Donc aucune excuse pour rater son ouvrage. Dit-elle !

 

Y’a des fois, faut pas se décourager !

Ce petit haut à volant ne m’a pas demandé beaucoup de temps mais une fois terminé et porté, voilà que les emmanchures se sont mises à bailler. Evidemment, c’est un défaut que j'étais la seule à voir mais c’était comme un point noir sur le nez. Impossible de l’ignorer. Du coup, mon haut a fini sur une pile d’UFOs à attendre des jours meilleurs.

 

Et bien, il a attendu plusieurs semaines pour que je veuille bien lui accorder toute mon attention et il ne m’a suffit que d’une toute petite heure pour découdre les épaules (alors que je m’étais appliquée à faire de belles surpiqures) et les recouper à ma taille. C’est bien sûr beaucoup plus difficile de faire de telles modifications après coup, puisque le haut est entièrement doublé et je m’en suis voulue de ne pas avoir passé plus de temps à l’essayage. Ça m’apprendra. La seule chose qui a sauvé ce projet d’une fin misérable au fond d’une poubelle a été le tissu. Infroissable ! Le genre de vêtement qu’on rêve toutes d’avoir dans une valise.

 

La fente dans le dos et le bouton sont purement décoratifs car je passe la tête sans problème !

La fente dans le dos et le bouton sont purement décoratifs car je passe la tête sans problème !

Et bien, au final, je ne suis pas mécontente d’avoir passé un peu de temps à faire mes modifications car du coup, les emmanchures tombent pile poil. Et cela aurait été dommage de ne pas insister.

 

Y’a des fois, faut pas se décourager !

Le patron est ICI.

 

Par contre, quelques remarques au niveau de la vidéo Tuto ci-dessous :

Je suis désolée, mais je ne peux pas l’écouter parler pendant 15 minutes ; elle me saoule ! Je ne sais pas comment elle fait mais je suis persuadée qu’elle doit terminer sa vidéo au bord de l’apoplexie. Bleu, elle doit tourner au bleu ! Alors je coupe le son et je ne regarde que les images. 

Au final, beaucoup d'idées et de sens créatif mais je reste dubitative quant à sa maîtrise des techniques en matière de couture. On dirait qu'elle appris sur le tas. Ce que sera confirmé dans l'article suivant car je n'ai pas voulu en rester là. 

À suivre...

 

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Quand l'Homme est Confus !

Publié le par Fille Ainée

C’est parce que je m’embêtais trop et que Monsieur 3xrien en avait assez de m’entendre râler, qu’un jour, il m’a proposé de lui tricoter une veste. Cela faisait des années lumières que je n’avais rien fait pour lui ! Et puis, il faut aussi reconnaître que des vestes comme celle-là, on en porte pas beaucoup ici.

 

Il la voulait moelleuse, style gentleman farmer, et avec des boutons en bois pour lui rappeler celle que portait, jadis, son Papa.


 

Quand l'Homme est Confus !

C’est sur Rambling Man que notre choix s’est porté. Le nom de cette veste se traduit littéralement par « homme confus ». Il n’en fallait pas plus !

 

 

Quand l'Homme est Confus !

J’ai pris beaucoup de plaisir à lui tricoter ce modèle. Aucune difficulté particulière, si ce n’est que je n’ai pas rabattu les mailles de la partie au point mousse mais je les ai laissées en attente pour les reprendre au fur et à mesure du montage du col châle, ce qui donne une finition au niveau du raccord point mousse/côtes sur l'endroit/l'envers impeccable. 

Quand l'Homme est Confus !
Quand l'Homme est Confus !

Pour les explications gratuites, c’est ICI chez Drops Design.

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Ensemble et si loin

Publié le par Fille Ainée

J’aurais adoré appartenir à un club de couture, ne serait-ce que pour passer un bon moment ensemble au lieu de coudre seule dans mon coin, mais malheureusement, autour de moi, parmi les expatriées, peu nombreuses sont celles qui manient l’aiguille. Et puis, il y a toujours la solution de facilité qui consiste à acheter du tissu et à l’apporter chez la couturière du coin de la rue pour faire copier des créations de mode pour une misère. Ce n’est franchement pas mon truc ! Alors du coup, il faut faire preuve d’imagination. Et c’est grâce à ma Jumelle que, toutes les deux, nous nous sommes lancées dans une création ibérique.  

 

Je ne parle pas un mot d’espagnol, mais de nos jours, avec toute cette technologie, plus aucune excuse. Et puis ce n’est pas sorcier de suivre une vidéo même si on n’en comprend pas un mot.

 

Pour vous raconter toute l’histoire, ma Jumelle était tombée en pâmoison devant un sarong en batik bien de chez moi. Elle voulait profiter de son séjour à Bali pour ramener dans ses valises quelques coupons. Mais seulement une fois sur place, elle n’a rien trouvé d’équivalent. Les batiks malais et indonésiens sont en effet différents mais je pense surtout que Bali, fortement tourné vers le tourisme, augmente les prix. J’ai eu pitié d’elle et l’hiver dernier, je lui ai glissé une petite enveloppe dans laquelle elle a trouvé son bonheur. Le problème a été ensuite de savoir quoi en faire.


 

Ensemble et si loin

Je suis d’avis que lorsque les choses ne se présentent pas ou se présentent mal, il est plus judicieux d’attendre. Et c’est tout naturellement, après avoir visionné le tuto de Oh Mother Mine DIY (mais quel nom !!), que je me suis dit mais c’est bien sûr !

 

Cette petite robe droite est un classique et rentrait tout juste dans le métrage du sarong de ma Jumelle. Seulement avant de se lancer, pour ne pas se sentir seule, elle m’a demandé de l’accompagner. Alors moi aussi, je suis allée fouiller sur les étals. Et puis, j’ai attendu qu’elle rentre de vacances !


Mon batik est beaucoup plus tape-à-l’œil que celui de ma Jumelle qui voulait se la jouer discrète.

Ensemble et si loin

La seule chose que je regrette par contre, c’est de ne pas avoir coupé ma robe un peu plus longue et pourtant j’avais amplement le métrage nécessaire. Elle est un peu courte mais pour sortir le soir, avec des talons, et dans le noir, personne ne remarquera mes genoux de paysanne.

 

Ensemble et si loin

La réalisation de cette robe est très simple, n’est-ce pas ma Jumelle ? Comme nous avons voulu, toutes les deux, conserver la bande décorative en bas, pas besoin d’ourlet. Sauf pour ma pomme évidemment car il a fallu que je cache des gribouillis disgracieux de référence. Ma Jumelle a eu plus de chance que moi !

Ensemble et si loin
Ensemble et si loin

La seule petite difficulté réside au niveau de la parementure et de la fente de devant.

Ensemble et si loin
Attention à ne pas couper trop loin !

Attention à ne pas couper trop loin !

On dégage les angles comme pour la pose du papier peint !

On dégage les angles comme pour la pose du papier peint !

Et on n'oublie pas de repasser. N'est-ce pas ma Jumelle ?

Et on n'oublie pas de repasser. N'est-ce pas ma Jumelle ?

Une nouveauté pour ma Jumelle mais elle s’en est fort bien tirée. C’est par l’intermédiaire de quelques messages lancés sur Whatsapp, que nous avons démêlé l’affaire.

 

Le décalage horaire nous a par contre posé quelques soucis. Je cite « Tu dors ? Tu crois que c’est une mauvaise idée de ne pas faire d’ourlet en bas pour profiter du dessin de la bande ? » (message reçu à 21h08). Je ne dormais pas encore mais je n’en étais pas loin ! Suivi de « Là tu dors » (un vrai constat de sa part, reçu à 1h34 du matin). Je lui ai répondu à 6h50 heure locale. Et c’est elle qui devait dormir sur ses deux oreilles ! Pas facile de coudre ensemble quand on habite à plus de 10 000 kilomètres l’une de l’autre !


Je vous laisse admirer ma Jumelle dans sa nouvelle robe qui, je l'espère, lui vaudra des compliments.

 

 

Ensemble et si loin
Et en mode selfie !

Et en mode selfie !

Du coup, en la regardant comme cela de plus près, me vient l'envie de m'en faire une en noir également. Un peu plus longue ! Et c'est reparti pour un batik ! 

 

Ensemble et si loin
Ensemble et si loin

Regardez la vidéo tuto pour coudre cette robe si l’envie vous prend.

Contrairement à ma Jumelle, je me suis lancée dans sa réalisation sans l’avoir regardée avant de commencer. C’est tout à fait typique de mon cas. Je ne l’ai fait qu’après coup et je me pose, depuis, quelques questions sur certaines techniques employées par cette Espagnole, notamment au niveau du montage de la manche. Et c'est peut-être pour cela que je ne peux m'empêcher de repérer ce vilain défaut.  

Ensemble et si loin

J'aurais été incapable de vous montrer ça sans défaire. Mais bon, chacune sa méthode. Je la trouve quelque peu brouillon mais c’est peut-être du à son tempérament !

Le patron est disponible ICI. Il est gratuit.

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Finissons par une course...

Publié le par Fille Ainée

Je vous l’avais promis, aujourd’hui on termine notre visite de Malacca.

 

Après une nuit à l’hôtel, les esprits sont frais, reposés et on se lance à nouveau dans la chaleur. Sauf que… j ‘ai l’impression soudain d’avoir oublié un truc ! Aurais-je du prévoir une tenue assortie à celle de Monsieur 3xrien ce matin ?

Finissons par une course...
Finissons par une course...

La question fondamentale que l’on est en droit de se poser est « qui a copié l’autre ? ». Vous ne croyez pas ?

 

Pour ne pas rester sur cette 'déception', nous avons décidé de faire une petite croisière sur la rivière. Celle dans laquelle se baignent les varans pour échapper à la chaleur. Je n'ai malheureusement pas été assez rapide pour prendre mes photos mais je peux vous garantir qu'ils sont nombreux. 

Finissons par une course...

La voie des eaux est la meilleure façon d'admirer l'autre côté du tableau. Et quelle diversité !

Finissons par une course...
Un HLM façon Malacca

Un HLM façon Malacca

Finissons par une course...
Finissons par une course...
Finissons par une course...
Finissons par une course...

Comme le moment de retourner dans nos pénates approchait et qu’il nous restait peu de temps, nous avons conclu notre visite avec le Baba & Nyonya museum. Un must si vous passez à Malacca.

 

Les Baba et Nyonya (Peranakan ou Chinois des détroits) sont les descendants des premiers immigrants chinois installés dans les colonies britanniques. Baba désigne les hommes (« père ») et Nyonya les femmes (« dame »).

 

Les premiers Baba-Nyonya sont issus de mariages entre des négociants chinois et des femmes malaises. De souche noble, ils ont intégré dans leur culture une grande partie de la culture malaise. Ils ont également développé une culture distincte et très riche qui a gardé son caractère unique sur la côte ouest de la Malaisie, et en particulier à Malacca.

 

 

Finissons par une course...

Le musée est en fait l’ancienne résidence d’une famille locale. Les photos étant interdites à l’intérieur (à part la première pièce car il faut bien encourager l’achat des cartes postales en fin de visite !), vous pouvez vous rendre sur son site ICI pour en savoir plus.

Finissons par une course...

Il m’a rappelé la Blue Mansion de Penang ou encore la Peranakan House, toujours à Penang.

 

Alors que nous étions prêts à partir tôt (pour éviter de nous retrouver pris dans les embouteillages du dimanche soir), voilà que nous sommes bloqués par le Tour de Langkawi ! Impossible de convaincre Monsieur 3xrien de quitter les lieux.

 

Le Tour de Langkawi est une course cycliste et l’Homme, frustré de n’avoir jamais vu en direct le Tour de France (et surtout sa caravane), crève d’envie de voir passer les coureurs. Et comme le bonheur de l’Homme passe avant tout, nous sommes restés en bord de route, par 36 degrés (à l’ombre tout de même !) à attendre l’arrivée des cyclistes.

 

Ce que l’Homme ignorait, c’est que de caravane que nenni et puis le passage se fait à allure fulgurante (la ligne d’arrivée était à 500 mètres). Petit moment exaltant tout même : ce cycliste qui s’est envolé dans les airs avec son deux roues car les rues de Malacca sont loin d’être aussi lisses que celles de France. Heureusement, il s’en est remis et a terminé sa course loin derrière ses collègues mais avec seulement quelques égratignures. L’Homme était comblé. Il en faut peu pour le rendre heureux.

 

Au final, il nous a fallu une heure de plus pour rejoindre Kuala Lumpur, ce soir là, mais on n’a jamais rien sans rien !

 

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L'Homme qui a oublié sa femme

Publié le par Fille Ainée

L'Homme qui a oublié sa femme

Qu'un homme oublie un anniversaire de mariage, jusqu'ici rien de très inhabituel (chez les 3xrien, c’est plutôt moi !). Mais le cas de Vaughan est plus étonnant : après un étrange malaise, il se réveille dans le métro londonien, totalement amnésique. Il ne se souvient ni de son nom, ni de son adresse, ni de sa famille. Il atterrit alors à l’hôpital où il séjourne pendant une semaine jusqu'à ce qu’un numéro de téléphone lui revienne en mémoire et le conduise à son meilleur ami qui s’empresse de lui rafraîchir la mémoire. Et c’est la stupéfaction ! Vaughan est en plein divorce. Pourtant, lorsqu'il revoit sa femme, c'est le coup de foudre. Malheureusement, elle n'a rien oublié de l'homme odieux qu'il était devenu... Prêt à tout pour la reconquérir, Vaughan saura-t-il réinventer sa vie ? 

 

L'histoire est légèrement niaiseuse mais comme l'auteur a beaucoup d'humour, on s’y laisse prendre. Au début, j’étais sceptique. Une telle perte de mémoire aussi soudaine est-elle probable ? Il semblerait que oui. Suite à un stress, un évènement douloureux, il est possible que d’un seul coup d’un seul, on ne souvienne plus de notre vie passée. Du coup, je sens que je vais me mettre à la méditation pour me calmer !!

 

Malgré son côté léger, cette histoire pose des questions très intéressantes sur notre identité profonde et surtout sur notre capacité à changer de vie. Vaughan s’interroge, tout au long du roman, sur le « comment en sommes-nous arrivés là ? ». Serait-ce la monotonie, la lassitude d’un mariage qui, au cours de vingt années, a transformé une merveilleuse histoire d’amour ?

 

L’œil de Vaughan est neuf et son analyse pleine de recul se heurte à la réalité.

 

J’ai aimé le ton pétillant et désopilant de ce roman sans prétention malgré le côté invraisemblable de l’histoire. Il se lit vite, on passe un moment agréable.  Et puis, je suis fan de cette ironie typiquement britannique ! Par contre, je doute qu’il me laisse un souvenir indélébile !

 

 

 

Publié dans Au fil des pages

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Changeons-nous les idées

Publié le par Fille Ainée

Le week-end dernier, Monsieur 3xrien, deux de nos Nains et moi-même, sommes partis en balade à Malacca. Ce n’était pas loin mais ca représentait un grand bol d’air frais car depuis quelques semaines je commence à tourner en rond. J'aspire au changement !

 

Samedi matin, tout le monde est sur le pont. Je m’active, je sers le petit-déjeuner (œufs brouillés, maquereau fumé, avocat, la totale !), fais la vaisselle, les lits, range, donne à manger aux félins en leur rappelant d’aboyer très fort si quiconque s’avisait d’approcher la maison pendant notre absence, bref, je cours dans tous les sens. En passant dans le couloir pour sortir la poubelle, je remarque l’Homme assit sur le canapé en train de jouer à Candy Crush !

 

D’un ton mielleux, qui aurait du lui mettre la puce à l’oreille, je lui demande si tout va bien. L’Homme lève les yeux et d’un air absent me demande si je suis bientôt prête à partir. La sueur qui me coule dans les yeux m’empêche de bien apprécier ma cible mon mari. Il est à peine 8 heures du matin et déjà j’ai parcouru l’équivalent de trois champs de course ! L’Homme, lui, a à peine bougé un muscle dans ce laps de temps. La très forte envie de lui renverser la poubelle sur la tête me prend subitement.

 

Il a du sentir la tension, le bougre ! Une onde de terreur lui passe dans les yeux, il se lève prestement et fuit disparaît dans le garage pour, déclare t-il « préparer la voiture ». Je lâche ma poubelle, essuie mon front ruisselant et renonce à l’idée de polluer mon canapé avec des restes de poisson car, au final, qui va nettoyer après ce moment d’humeur ???? hein ???? On respire à fond, on oublie et on se souvient que la vengeance est un plat qui se mange froid.

 

Il nous a fallu 2 heures pour arriver à Malacca. L’Homme avait exprimé le souhait de séjourner dans un « boutique hotel », c’est-à-dire, un petit hôtel de charme, plein de caractère. Lorsque nous sommes arrivés au Rosa, l’Homme est énormément remonté dans mon estime. C’est en effet un lieu charmant et je kiffe grave la déco ! Genre, je veux tout emporter dans ma valise au moment du check out.

Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées

Nous avons commencé notre exploration de la ville sitôt posées nos valises. C’est la deuxième fois que nous venons à Malacca mais j’ai l’impression de découvrir à nouveau les lieux. Il faut dire que la première fois, nous n’y sommes restés qu’une seule journée et c’était il y a 8 ans.

 

Comme l’idée farfelue de parcourir la ville à pied, en pleine chaleur, nous a prise, c’est en partant dans la mauvaise direction pour nous rendre dans le centre ville que nous avons découvert la prison. Comme quoi les choses sont bien faites !

 

Une façade qui ne paye pas de mine mais l’envie irrésistible de voir comment se présentent les lieux de l’autre côté du mur nous a poussé à entrer.

 

Ce bâtiment a été construit en 1860 et c’est seulement en 2014 que la prison est devenue un musée et ses occupants déplacés, au plus grand soulagement des Nains. À l’intérieur, tout a été préservé et l’intégralité des lieux est accessible à la visite.

Couloir menant aux cellules

Couloir menant aux cellules

Cellule 15

Cellule 15

Grand confort visiblement

Grand confort visiblement

La salle de bain commune (notez le manque d'intimité)

La salle de bain commune (notez le manque d'intimité)

Je dois vous avouer que j’ai ressenti un léger malaise à la vue de la salle de pendaison et je suis passée rapidement dans le couloir. Par contre, je suis rentrée dans les cellules pour admirer les graffitis laissés par les prisonniers.

Compter les jours jusqu'à la libération

Compter les jours jusqu'à la libération

Changeons-nous les idées

Ce que j’ai le plus apprécié, ce sont les archives listant chaque détenu avec photo et détails à l’appui. Je vous rappelle que Malacca était sous régime britannique pendant très longtemps (jusqu’en 1957) et un simple larcin était punissable de 15 jours de prison à cette époque.

La couleur des uniformes en fonction de la sévérité des délits

La couleur des uniformes en fonction de la sévérité des délits

Les cuisines

Les cuisines

Le 'rice cooker' (la casserole pour cuire le riz !!)

Le 'rice cooker' (la casserole pour cuire le riz !!)

Nous avons fini par reprendre la voiture pour nous rendre dans le centre ville.

 

J’avais fait une fixation sur la Maison du Gouverneur. Qu’est-ce que c’était joli sur les photos mais comme tout, en Malaisie, il faut se méfier ! Après avoir payé un droit d’entrée exorbitant (et au passage, je mentionne le fait que les étrangers payent le double des Malaisiens !), nous avons franchi les portes d’une bâtisse dilapidée, pour admirer les « cadeaux » reçus par le gouverneur de Malacca. Si vous souvenez bien, je vous avais présenté une demeure similaire à Kuala Lumpur ICI et qui plus est, avait un droit d’entrée gratuit.

Changeons-nous les idées

Au bout du compte, nous nous sommes consolés en espérant que notre généreuse donation servira à réparer la façade qui tombe en lambeau, à moins qu’elle ne tombe dans la poche d’un responsable (pas la façade mais la donation bien sûr !). On ne sait jamais ici.

 

En sortant, nous avons trouvé le Stadthuys, l’ancien hôtel de ville.

Changeons-nous les idées

Malacca a, tour à tour, fait la convoitise des portugais, des hollandais et enfin des britanniques du fait de sa position stratégique dans le détroit de Malacca. C’est le plus ancien port de la Malaisie. Il subsiste donc de nombreuses traces de ce passage occidental mais c’est l’influence hollandaise que nous remarquons le plus. Surtout au niveau de l’architecture.

Cour intérieure

Cour intérieure

L'église Christ Church

L'église Christ Church

Le Dutch graveyard (cimetière néerlandais), lui par contre, ne compte que 5 tombes hollandaises. Ce sont les plus anciennes et elles datent du 17eme siècle (entre 1670 et 1682). Les autres sont des tombes britanniques. À cette époque, difficile de résister à la malaria ou la dysenterie. C’est pourquoi nombreux sont les enfants enterrés ici.

Les racines des arbres soulèvent les pierres tombales, à moins que certains ne cherchent à s'échapper !

Les racines des arbres soulèvent les pierres tombales, à moins que certains ne cherchent à s'échapper !

Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées

Au pied de l’hôtel de ville attendent les trishaws pour promener les touristes. Ce sont de gros tricycles décorés, à l’origine de fleurs en papier, mais depuis quelques temps, la tendance a changé. C’est dommage. Je ne suis pas certaine que voyager à côté de Baby Shark soit vraiment dans nos priorités.

Changeons-nous les idées
À moins que vous ne préféreriez My Little Poney !

À moins que vous ne préféreriez My Little Poney !

Vous avez le choix !

Vous avez le choix !

Et puis si c’est pour devenir à moitié sourd pendant l’excursion, non merci ! Nous décidons sagement de faire l’impasse.

Nous préférons de loin visiter le centre-ville à pied.

Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées

Et surtout Jonker Street, l’artère principale de Chinatown. Avant, on pouvait y trouver des antiquaires sympas mais de nos jours, c’est plutôt piège à touristes. Nous nous contentons d’admirer les façades des maisons.

Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées

Comme il était impératif de recharger les batteries, nous avons choisi d’aller goûter la spécialité locale : le chicken rice ball.

 

Le chicken rice est un de mes plats favoris mais ici, il s’agit de petites boules de riz cuit dans le bouillon de poulet et c’est tout aussi délicieux !

Sans oublier le Otak Otak, une pâte de poisson légèrement épicée

Sans oublier le Otak Otak, une pâte de poisson légèrement épicée

Et puis quel cadre ! Ça titille les papilles autant que les mirettes !

Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Montons à l'étage

Montons à l'étage

Changeons-nous les idées
Changeons-nous les idées
Il me faudrait une cloche comme celle-là pour appeler les Nains à table !

Il me faudrait une cloche comme celle-là pour appeler les Nains à table !

Changeons-nous les idées

Le week-end, à partir de 18 heures, Jonker Street s’anime avec le marché nocturne. Toujours les mêmes souvenirs et bibelots sans intérêt mais c’est toujours amusant de prendre un bain de foule. Et ce n’est pas parce qu’on sortait à peine de table que ça a dissuadé Monsieur 3xrien de goûter aux gâteaux farcis à la pâte de haricot rouge. C’est assez particulier mais on n’a pas vécu tant qu’on n’a pas essayé !

 

 

Changeons-nous les idées

Comme un chou, le principe est simple : vous choisissez celui qui a une bonne tête, il est ensuite rempli à la seringue, puis cuit pendant quelques minutes à la vapeur.

Changeons-nous les idées

Moi j’ai fait l’impasse. En pleine digestion, rien que la vue de ces gâteaux m'a donné envie d'exploser.

Changeons-nous les idées

Bon, la journée a été longue et les esprits bien fatigués, je vous propose de rentrer.

Changeons-nous les idées

La semaine prochaine, je vous relaterai la deuxième partie de notre périple. 

Changeons-nous les idées
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Anéantie !

Publié le par Fille Ainée

Credits : Gladys Simpson

Credits : Gladys Simpson

Gladys est une amie. Une artiste pleine de talent qui a réussi à capturer l’humeur du jour.

 

Merci Gladys !

Publié dans Tranches de vie

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Entre crayon et Gardenia

Publié le par Fille Ainée

Entre crayon et Gardenia

Je suis devenue une grande adepte de CE site Moodsewciety (et j'aime ses modèles avec des formes !) et de ses patrons gratuits. Certains sont un peu farfelus mais d’autres, en revanche, ont une petite touche d’originalité qui fait toute la différence.

 

Le dernier à avoir attiré mon attention est la jupe Gardenia ICI. J’aime sa forme très féminine et surtout ce volant dans le bas. Pour télécharger le patron, entrez votre adresse email et vous le retrouvez directement dans votre boîte, prêt à l’impression, dans la minute qui suit.

Entre crayon et Gardenia

Le seul petit hic est qu’une fois imprimé, je n’ai absolument pas compris pourquoi il y avait deux devants de forme différente. Si l’une de vous arrive à comprendre ce grand mystère, je suis preneuse.

 

Entre crayon et Gardenia

Comme j’ai horreur de m’avouer vaincue, je me suis contentée de découper le volant et je suis allée puiser dans mes réserves pour retrouver un patron de jupe crayon inratable. Vous retrouverez ce patron gratuit chez My Hand Made Space LA.

 

Entre crayon et Gardenia

Attention !!!! Ce patron taille petit. Croyant avoir affaire à une taille anglaise, j’ai coupé le 12 pour l’équivalent d’un 40 alors que ma taille américaine est un 8. Et bien m’en a pris car ma jupe me va comme un gant une jupe. Mesurez-vous bien avant de couper !!

Entre crayon et Gardenia

J’ai par contre raccourci ma jupe (et de ce fait passé outre la découpe de fente au dos) pour pouvoir lui rajouter le volant de la jupe Gardenia et repris la taille qui était légèrement trop grande.

 

Au final, un projet très facile et rapide à réaliser.

Entre crayon et Gardenia
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