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ET rentre chez lui

Publié le par Fille Ainée

ET rentre chez lui

C'est presque le nom de mon nouveau bloc du Jetlagged Stars "ET Phone Home".

ET rentre chez lui

Le modèle est LA.

Publié dans Jetlagged Stars quilt

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En l'air !

Publié le par Fille Ainée

Il s'en passe des choses tout là-haut. Surtout quand on habite en ville et que les gratte-ciels n'en finissent pas de pousser.

En l'air !

Cette photo a été prise dans les embouteillages à Kuala Lumpur. Je me suis contentée d'ouvrir le toit de la voiture.

On devrait lever la tête plus souvent vous ne trouvez pas ?

Publié dans 52 semaines en photo

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Bagan

Publié le par Fille Ainée

Bagan est un vaste site archéologique de près de 50 kilomètres carrés situé dans la plaine centrale de la Birmanie. Occupé par plusieurs villages souvent bâtis à proximité de groupes de temples, il se trouve dans une zone sismique et a subi de nombreux tremblements de terre ayant provoqué de graves dégâts, l’un des plus importants et destructeurs ayant eu lieu en juillet 1975.

Un inventaire des monuments du site a été dressé par la suite. Les monuments ont été mesurés, photographiés et leurs plans tracés. Il recense 2834 monuments, dont de nombreux en ruines.

Plusieurs monuments ont été restaurés après le tremblement de terre, mais dès les années quatre-vingt-dix, une vague de restaurations entreprises sous l’égide du gouvernement birman et d’investisseurs privés ont fait que ces interventions ont empêché l'inscription du site au patrimoine mondial de l’humanité. C’est en effet quelques fois du grand n’importe quoi : carrelage rose au sol qui aurait plus sa place dans une salle de bain kitch des années 70, quand il n’est pas vert émeraude, bref, c’est très disparate !

Cela n’empêche pas que la magie de Bagan opère dès l’arrivée. Nous connaissions déjà le site d’Angkor Wat mais là, c’est autre chose. Il y en a tant !! On ne sait pas où tourner de la tête et le meilleur moyen de les visiter presque tous, c’est à mobylette électrique ! Nous étions, Monsieur 3xrien et moi, légèrement appréhensifs, mais convaincus par le fait que faire tout le site à pied relevait du miracle, nous avons approché la question du deux-roues avec beaucoup de prudence. Cela n’a duré que deux minutes, le temps de nous familiariser avec notre monture.

Bagan

Sans casque, à guère plus de 25 km/h, nous avons sillonné les petits chemins de sable. J’aurais beaucoup plus ri si je n’avais pas avalé la moitié de la poussière de la route en ouvrant la bouche.

Bagan

Le procédé est simple, vous vous perdez dans les petits chemins jusqu'à ce que vous tombiez sur un temple/une pagode inexplorée, vous laissez votre monture à la porte avec vos chaussures (vous les retrouvez toujours à la sortie) et vous vous lancez à la découverte de toutes les représentations de Buddha cachées à l’intérieur.

Bagan
Bagan
Bagan

Je vous avoue que le premier jour, on était toujours ravis de les découvrir ces grandes statues mais on s’est vite fatigué !!

(N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les voir en plus grand.)

Bagan
Bagan
Bagan
Bagan
Bagan
Dhammayangyi

Dhammayangyi

Bagan
Bagan
Bagan
Bagan
Bagan
L'endroit idéal pour prendre des photos... même les yeux fermés !

L'endroit idéal pour prendre des photos... même les yeux fermés !

Bagan

Nous avons terminé notre court séjour de 2 jours par un coucher de soleil vu depuis la pagode Shwe San Dew, accompagnés de milliers de touristes. Et nous n’étions qu’en saison creuse ! Imaginez le carnage sur ces marches en pleine saison !!

Bagan
Bagan

Deux jours n'ont pas été suffisants pour tout voir mais ce n'est que partie remise. La prochaine fois, nous inclurons Mandalay dans notre itinéraire !

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Birmanie, plein les yeux !

Publié le par Fille Ainée

Par où dois-je commencer ? La culture, le pays, les gens, ou tout simplement tout vous déballer dans le désordre ? Difficile de résumer 4 jours de découvertes, de dépaysement complet et surtout de ravissement extrême. C’était trop bien comme disent les Nains !

Nous arrivons en matinée à l’aéroport « international » de Yangon. Je mets « international » entre guillemets car ce n’est pas vraiment ça. On sent qu’il y a un effort mais « peut certainement mieux faire ». Et pourtant l’aéroport ne date que de 2007. L’ancien aéroport, qui était l’un des aéroports les plus modernes de l’Asie du Sud-Est, sert à présent pour les vols internes. L’aéroport « international » a été construit pour y accueillir de plus grands avions et ainsi promouvoir le tourisme en Birmanie. Cependant, ce pays s’ouvre à peine et le tourisme de masse n’y est pas encouragé. Vous ne verrez donc pas des cars entiers de Chinois mal-maniérés, ni de Japonais qui cliquent plus vite que leur ombre. Et c’est tant mieux ! En plus, nous sommes en saison creuse car saison des pluies. Nous croisons donc très peu de touristes, la plupart des Américains ! Nos Nains attirent beaucoup les regards mais cette attention ne les gênent pas. On sent les Birmans curieux sans être intrusifs. Le gouvernement actuel n’encourage pas les échanges entre locaux et touristes mais impossible de freiner la curiosité d’un peuple resté si longtemps isolé.

Notre petit hôtel-boutique est situé au coin d’une grande artère. Les voitures sont nombreuses et les rues congestionnées. Il est également très difficile de traverser car les feux durent plus de 10 minutes ou ne fonctionnent simplement pas ! Si vous choisissez la marche, à vous de prendre votre destin en main. Et attention, les voitures ont le volant à droite et circulent également à droite. Pour avoir, pendant longtemps, conduit une petite britonne en France, je peux vous assurer que cela n’est pas évident ! Tout cela vient du fait que le gouvernement restreint régulièrement l’importation de voitures étrangères et que le marché noir est donc la principale source.

A proximité : la pagode Shwedagon, haut lieu saint bouddhiste. Sur une colline, on la voit de toute la ville. Nous y avons passé un bon moment, assis à l’ombre, à contempler l’ensemble et à regarder passer les pèlerins.

Entrée nord

Entrée nord

Flanquée de deux chinthes, créatures semblables au lion qui ont pour fonction de protéger la pagode.

Flanquée de deux chinthes, créatures semblables au lion qui ont pour fonction de protéger la pagode.

Désolé, je n'ai pas pu résister !

Désolé, je n'ai pas pu résister !

Le stûpa atteint une hauteur de 98 mètres. Sa base est faite de briques recouvertes de milliers de plaques d'or. Elle est entourée d'une forêt de 64 petits pagodons qui forment une petite enceinte avec 4 temples plus grands situés aux points cardinaux.

Birmanie, plein les yeux !
Birmanie, plein les yeux !

Sur la flèche se trouve une ombrelle où sont accrochées 1065 clochettes d'or et 420 clochettes d'argent, ainsi qu'une girouette ornée de pierres précieuses. Elle se termine par le seinbu, une petite sphère d'or incrustée de milliers de diamants dont une émeraude de 76 carats.

C’est magnifique mais je ne peux m’empêcher de penser à tous ces Birmans qui vivent dans la pauvreté (26% sous le seuil et combien d’autres à peine au-dessus ?) et que cette richesse semble narguer. Petite remarque : seuls les touristes payent un droit d’entrée !

Même les moines se mettent à la technologie !

Même les moines se mettent à la technologie !

Birmanie, plein les yeux !
Birmanie, plein les yeux !
Relate la vie de Buddha Gautama

Relate la vie de Buddha Gautama

Birmanie, plein les yeux !
Birmanie, plein les yeux !
Birmanie, plein les yeux !

Nous finissons la visite assoiffés et les pieds bien poussiéreux car il faut retirer ses chaussures à l’entrée. Et là, nous avons tous eu une pensée tendre pour Monsieur Moutie !

Pour notre deuxième jour de visite à Yangon, nous avons décidé de descendre en ville.

Yangon est la ville qui a le plus grand nombre d’édifices coloniaux de toute l’Asie du Sud-Est. On sent une présence britonnique très forte au niveau de l’architecture. Malheureusement, la plupart de ces bâtiments sont dans un très mauvais état et depuis le coup d’Etat militaire du Général Ne Win en 1962, tout est resté à l’abandon. Il n’en reste pas moins de très beaux bâtiments coloniaux qui abritent à présent l’administration de la ville. La plupart d’entre eux (188 en 2001) figurent sur la Yangon City Heritage List qui a pour but de les préserver.

Yangon Division Court

Yangon Division Court

Myanmar Economic Bank

Myanmar Economic Bank

Internal Revenue Department (les impôts)

Internal Revenue Department (les impôts)

Custom House (les douanes)

Custom House (les douanes)

Birmanie, plein les yeux !
City Hall (la mairie)

City Hall (la mairie)

Certains bâtiments sont recouverts de mousse mais je trouve que cela leur donne un charme fou !

Birmanie, plein les yeux !
Birmanie, plein les yeux !
Birmanie, plein les yeux !

J’ai trouvé cette déclaration « Moving Myanmar Forward » (faire avancer Myanmar vers le futur), sur un bus de la ville, assez ironique.

Birmanie, plein les yeux !

Il circule avec le capot du moteur grand ouvert pour éviter que celui-ci ne surchauffe ! La Birmanie a encore beaucoup à apprendre. Mais on sent la marche du progrès comme le témoignent ces centaines de paraboles dans une petite rue de la ville !

Birmanie, plein les yeux !

Quant à cette antenne disgracieuse à côté de la pagode Sule, sans commentaire !

Birmanie, plein les yeux !

Nous avons terminé notre visite de la ville par un petit tour au marché ouvert (qui d’ailleurs ne l’était pas du tout et tant mieux car il pleuvait !). Je me suis soudain retrouvée à Hong Kong !

Entrée du marché ! Âmes sensibles s'abstenir.

Entrée du marché ! Âmes sensibles s'abstenir.

Birmanie, plein les yeux !
Birmanie, plein les yeux !
L'étal du boucher

L'étal du boucher

Si vous avez envie d'acheter de la cordelette

Si vous avez envie d'acheter de la cordelette

Les vendeurs dorment en général dans l'échoppe entre les heures de pointe

Les vendeurs dorment en général dans l'échoppe entre les heures de pointe

Birmanie, plein les yeux !
Par contre, ne demandez pas de sac plastique !

Par contre, ne demandez pas de sac plastique !

Une fois le marché exploré, nous avons eu envie de voir la gare ferroviaire. C’est quelque chose qui tient Monsieur 3xrien toujours très à cœur et nous commençons à avoir l’habitude. Faisons donc comme les locaux…

Birmanie, plein les yeux !

marchons le long de la voie ferrée !

Birmanie, plein les yeux !
La gare !

La gare !

Birmanie, plein les yeux !

D’ailleurs, pourquoi ne nous assiérions-nous pas ?

Birmanie, plein les yeux !

Rassure-toi Moutie, nous n’avons pas osé. Et même si les locaux traversent les voies, nous avons préféré prendre les passerelles.

Birmanie, plein les yeux !

Nous sommes restés un moment assis à attendre le train, car figurez-vous qu'il existe une ligne circulaire qui dessert différents quartiers de la ville et quoi de plus amusant que de prendre le train aux heures de pointe !! Cette ligne s'appelle "the tourist train" car tout le monde, à Yangon, sait que les touristes adorent s'entasser dans des wagons qui sentent le mal-lavé (une odeur d'ailleurs persistante qui vous accueille aussi dans les taxis), pour observer la vie quotidienne des habitants.

Ca commence déjà sur le quai de la gare...

Dame moine

Dame moine

Birmanie, plein les yeux !
Birmanie, plein les yeux !
Birmanie, plein les yeux !

Ce que j’ai trouvé de magnifique, est le fait que comme rien n’est indiqué en anglais (ou si peu), vous pouvez demander votre chemin à n’importe qui. Nous achetons nos billets de train auprès d’un monsieur qui nous promet de venir nous chercher sur le quai de la gare pour nous indiquer le bon train. Pas de guichet, juste une table en bout de quai. 30 minutes plus tard, il apparaît, comme promis, pour nous diriger vers le train circulaire indiqué au quai 7 qui est subitement devenu le quai 6. Et là, c’est sauve qui peut !! Aucune place assise, et de ce fait, nous nous installons tout simplement sur une des marches du train. Peu importe car celui-ci circule portes ouvertes (à très faible vitesse) et comme ça, on n’est pas gêné par la climature !! Du jamais vu à la SNCF. A chaque station, des passagers montent et descendent, quelques fois à même les voies. On se pousse, on fait de la place, on échange des sourires, on se fait des amis… Tellement plus convivial que le TGV ! Nous descendons 5 stations plus tard car il y a vraiment trop de monde pour nous retrouver en plein marché de rue où il faut zigzaguer entre les crachats rouges de jus de bétel (feuille aux propriétés psychostimulantes et tonifiantes qui ronge les dents et donne la bouche rouge) que les locaux chiquent en abondance. Un des meilleurs souvenirs des Nains (le marché pas les crachats !). Moi, c'est ce petit garçon à qui j’ai donné une de mes lingettes et qui s’est amusé avec comme si je lui avais donné un jouet.

Birmanie, plein les yeux !

Ainsi s’achève cette dernière journée à Yangon. Nous avons plusieurs fois, au cours de ces deux jours, comparé Yangon à Phnom Pen, deux villes au lourd passé politique. Nous en avons tiré la conclusion que Yangon a encore quelques années de retard mais qu’inévitablement, son ouverture sur le monde extérieur va changer son authenticité. C’est à la fois dommage et souhaitable.

Vendredi, je vous emmène à Bagan pour la deuxième partie de notre périple. Vous avez juste le temps de refaire une petite valise.

Inutile de vous dire que si vous prévoyez un voyage en Birmanie, n'hésitez pas à me demander nos bonnes adresses.

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Au sol

Publié le par Fille Ainée

Ma photo de la semaine est un sol carrelé qui se trouve devant une des maisons traditionnelles de Georgetown, la capitale de l’état de Penang en Malaisie.

Au sol

Il m’a été difficile de choisir car presque toutes les maisons du quartier chinois présentent des sols dallés merveilleusement préservés. Les carreaux recouvrent même quelques fois les façades.

Au sol

Si vous avez l’occasion d’aller trainer vos guêtres par là, perdez-vous dans les petites rues. Certes, il fait chaud mais quel plaisir pour les yeux !

Au sol

Publié dans 52 semaines en photo

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Dans la fièvre du départ

Publié le par Fille Ainée

Avant de prendre l'avion pour aller explorer Myanmar, je vous laisse avec une lecture.

Dans la fièvre du départ

Immigrée irlandaise courageuse et obstinée, arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, Mary Mallon travaille comme lingère avant de se découvrir un talent caché pour la cuisine. Malheureusement, dans toutes les maisons bourgeoises où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, et certains en meurent. Mary, de son côté, ne présente aucun symptôme de la maladie. Au contraire, sa robustesse est presque indécente. Des médecins finissent par s'intéresser à son cas, mais la cuisinière refuse de coopérer. Pourquoi la traite-t-on comme une malade alors qu'elle est en parfaite santé ? Les autorités sanitaires, qui la considèrent comme dangereuse, décident de l'envoyer en quarantaine sur une île au large de Manhattan. Commence alors pour Mary Mallon, femme indépendante, un combat à armes inégales pour sa liberté...

Malheureusement, l'histoire ne retiendra de Mary Mallon que son surnom "Mary Typhoïde" et de nos jours, en briton, l'expression Typhoid Mary désigne quelqu'un qui, consciemment ou non, répand quelque chose d'indésirable.

Mary Mallon n’était, à l’époque, pas le seul porteur sain de la fièvre typhoïde, mais elle a été le premier cas identifié comme tel aux Etats-Unis, au début du XXe siècle. Près de 400 personnes véhiculaient la maladie sans en présenter eux-mêmes les symptômes mais aucun n’a été confiné à l'isolement comme Mary. Et c’est ce qui fait de son cas, un cas unique.

Surnommée "la femme la plus dangereuse d'Amérique", sa notoriété a été renforcé par son déni de transmettre la maladie. En effet, Mary Mallon a toujours nié l'existence d'un lien entre son métier de cuisinière et les maladies chez ses employeurs.

Récit à la frontière entre fiction et biographie, ce roman historique est fort bien documenté et l'on apprend énormément sur la vie quotidienne à cette époque et sur l'histoire de la médecine. On se retrouve plongé dans le New-York du début du XXe siècle, avec la puanteur de la ville, la saleté des trottoirs jonchés d'ordures, la fumée des usines, les marchands ambulants à chaque coin de rue, les immeubles sans aération pour accueillir des milliers de migrants.

J’ai personnellement beaucoup aimé ce livre et je vous le recommande.

Publié dans Au fil des pages

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Jetlag à toute vitesse

Publié le par Fille Ainée

Je sens que mes jours sont comptés et comme je veux finir mon ouvrage avant la grande migration estivale, je mets les bouchées doubles.

Voici donc 3 blocs qui vont s’ajouter aux 11 déjà réalisés.

Neon Star ICI

Jetlag à toute vitesse

Mercury ICI

Jetlag à toute vitesse

Et la roue de la Fortune « Wheel of Fortune » ICI

Jetlag à toute vitesse

Publié dans Jetlagged Stars quilt

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Street « heart »

Publié le par Fille Ainée

Le thème de cette semaine : les graffitis ou le Street art si vous voulez faire branché ! Mais attention, pas n’importe quels graffitis. Pas les gribouillis qu’on trouve sur les trains de banlieue ni dans les allées glauques. Les beaux graffitis. Ceux qui décorent et animent les rues d’une ville.

A Kuala Lumpur, on n’en trouve pas beaucoup. Parce que dès qu’une tache de peinture apparaît sur un mur, y’a un t’it monsieur qui vient tout de suite, avec un chiffon, nettoyer. De même pour les transports en commun qui sont nickels. Et pourtant, c’est dans un des couloirs du métro local que j’ai déniché mon Street art. Un graffiti qui illustre bien les différentes cultures qui cohabitent en Malaisie, mon pays d’adoption. Et on s’y sent bien sous les Tropiques ! Pas vraiment envie de changer de crèmerie surtout avec ce qui se passe en France en ce moment. Entre les grèves de carburant, de TGV, les protestations syndicales, vous ne savez plus où donner de la tête ! Il fait plutôt bon au bord de ma piscine.

Street « heart »

Pour illustrer mon choix de graffiti, deux cas de figure. Sujet du cas de figure : Monsieur 3xrien dans toute sa gloire. C’est à dire, en vraie tête de linotte. Monsieur 3xrien, c’est le roi de la désorganisation, du « j’aurais du y penser avant ». Mais comme dit très souvent Cadette (qui présente les mêmes symptômes même si elle le nie) « quand on a pas de tête, il faut avoir des jambes ». Celles de Monsieur 3xrien sont musclées. Mais ne nous engageons pas dans des détails physiques qui n’ont rien à voir avec mon article.

Donc, je disais que Monsieur 3xrien ne pense pas toujours à tout. Vendredi, il emmène sa chariotte au garage pour une visite médicale bien méritée. Monsieur 3xrien conduit Butch, un gros 4x4 diesel qui sent l’Homme, le vrai, le viril. Monsieur 3xrien emmène souvent Butch sur des chantiers pour des inspections et en revient couvert de boue, transpirant (imaginez 36 degrés en plein soleil). Pour les Nains et moi, c’est à celui qui retiendra sa respiration le plus longtemps possible avant que toutes les fenêtres ne soient ouvertes. Butch a l’avantage d’être grand donc pratique pour balader les collègues des Nains. Mais faut le mériter !

Butch part donc à la visite médicale et manque de bol, le garage le trouve un peu plus malade que prévu et décide de le garder en convalescence pendant le week-end. Monsieur 3xrien rentre à la maison en voiture de prêt. Samedi matin, catastrophe, il réalise que son équipement de protection pour aller transpirer sur les chantiers est resté au garage mais surtout, surtout, que ses chaussures de golf pour le lendemain sont dans le coffre de Butch. Le drame ! Pas question de taper dans la baballe en pantoufles ou en tongs, donc Monsieur 3xrien contacte le garage. Seulement voilà, nous sommes un jour férié ! (Vous sentez la tension monter ?)

Le garage répond ! On s’y attendait un peu remarquez vu qu’ici, même les week-ends et jours fériés les magasins sont ouverts. Par contre pas de bol, le garage est bel et bien fermé parce qu’en plus, c’est le début du Ramadan ! En France, Monsieur 3xrien aurait pris son mal en patience et pleuré l’absence de ses chaussures. Ben pas chez nous ! Le garage, très gentiment, lui propose d’aller ouvrir si nous lui indiquons notre heure de passage pour que Monsieur 3xrien puisse récupérer ses affaires. Il peut ainsi dormir tranquille. Demain, il n’ira pas jouer au golf en pantoufle ! Moi, j’ai failli en tomber de mon tabouret de cuisine.

Deuxième cas de figure. Toujours dans le rôle principal, Monsieur 3xrien. Je vous l’ai dit, ça n’arrive qu’à lui ! Tous les vendredi soirs, Monsieur 3xrien rentrait de Penang, où il travaillait 3 jours par semaine. 4 heures de route, souvent dans le noir et sous une pluie diluvienne. Ce soir-là, pas de pluie mais sur le coup des 8 h, il s’aperçoit qu’un des pneus de Butch est faiblard et menace d’éclater. Il reste encore 1h30 de route. Il s’arrête à une station service et demande s’il peut remplacer son pneu. On lui répond que le garage a fermé. Sur ce, la personne téléphone à un collègue et demande à Monsieur 3xrien de bien vouloir attendre que Monsieur collègue arrive. Le collègue en question débarque en mobylette et demande à Monsieur 3xrien de le suivre… dans le noir… dans la campagne ! Ca sent le roussi ! Ils arrivent à un garage, le collègue ouvre le garage, sort un pneu qui correspond et change le pneu faiblard. Puis, il remet Monsieur 3xrien sur le droit chemin (j’ai pas dit dans le droit chemin, notez bien !)

Voilà deux exemples de notre vie quotidienne, au milieu de ces gens au sourire toujours plus grand. Des gens accueillants, sincères, toujours prêts à aider. Voilà pourquoi y’a pas photo ! Enfin si, celle de la semaine, celle que j’ai choisie pour illustrer ce thème.

Publié dans 52 semaines en photo

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Devinette, que c’est chouette !

Publié le par Fille Ainée

Bravo les Filles d’avoir joué le jeu et honte aux tricheuses ! Oui, les 3xrien s’envoleront bien au Myanmar la semaine prochaine. Remarquez que je n’ai pas dit la Birmanie – et c’est donc la raison pour laquelle je déclare MicheleD la grande gagnante - car c’est en 1989 que son nom a changé. Ce changement reste cependant un sujet controversé. De nombreux pays, groupes politiques et ethniques continuent à l’appeler Birmanie car ils ne reconnaissent pas la légitimité du nouveau gouvernement militaire et son autorité.

Nous n’y allons pas pour faire de la politique mais pour découvrir un pays riche en culture et qui s’ouvre depuis peu au tourisme. Comme dans tous ces pays, il faut se dépêcher car l’attrait du dollar va très vite le transformer et c'est dommage. Nous avons prévu deux jours à Yangon puis deux jours à Bagan pour y admirer les temples. Monsieur 3xrien est un peu déçu car les vols en montgolfière pour survoler les temples n’ont pas lieu en saison creuse. Mais rien ne nous empêchera d’y refaire un saut. Je vous promets donc des photos à la pelle pour vous faire découvrir ce magnifique pays.

En attendant le départ, je vous invite à regarder avec moi le film de Luc Besson « The Lady ». Je suis certaine que Moutie s’en souvient fort bien et mon paquet de mouchoirs aussi ! D'ailleurs, il est passé où ?

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Et on va où ?

Publié le par Fille Ainée

Il est temps de vous faire jouer. Dans quelques jours, nous profitons des festivités de la fin du Ramadhan pour aller faire un tour. Et comme je suis d’humeur taquine, je vais essayer de vous faire deviner où les 3xrien vont aller trainer leurs guêtres. Pas de triche, on évite de se jeter sur l’Internet et on fait marcher ses petites cellules grises.

Le nom de notre destination mystère se traduit par « pays merveilleux créé par des esprits-habitants mythiques ». Déjà, ça vous met sérieux dans l’ambiance ! C’est une ancienne colonie britannique (évidemment, ils étaient partout ceux-là !) qui a des frontières avec 5 pays.

Dans ce pays, on ne coupe ses cheveux ni le lundi, ni le vendredi, ni le jour de son anniversaire. Et plus vous êtes voluptueux/voluptueuse, plus vous êtes en bonne santé. Un concept qui devrait en réconcilier plus d’un avec son tour de taille ! Et encore plus amusant, votre prénom peut changer au fur et à mesure des années : j’ai peut-être été « Fille Aînée fruit vert », puis « Fille Aînée pomme mûre » et je terminerai peut-être comme « Fille Aînée vieille peau ratatinée » !

C’est dans cette nouvelle république parlementaire (mouais si on veut) que les singes éternuent quand il pleut.

Et enfin, c’est là vous vous trouverez le livre le plus gros du monde, avec 1460 pages, toutes en marbre. Chaque page présente environ 100 lignes de texte et mesure 1,50m de haut, 1m de large et a une épaisseur de 12,7cm. A emmener en vacances, sur la plage donc, si vous avez peur de vous ennuyer. A condition de pouvoir le glisser dans vos bagages !

Voilà, je reviendrai dans quelques jours vous en dire plus mais en attendant, vous jouez le jeu ?!

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