Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Poilu et sans les graines !

Publié le par Fille Ainée

Récemment, mes Nains ont eu envie de suivre une formation de volontariat pour la SPCA (la SPA version britonne). Evidemment, en les accompagnant, il a fallu que je revienne avec un truc ! On parle d’acheteuse compulsive, moi je suis une adopteuse effrenée. Ca doit être la faute de Moutie qui, à part un vieux hamster, a toujours refusé d’héberger quoi que ce soit à 4 pattes pendant ma tendre enfance. Certaine que Françoise Dolto approuverait ma théorie. On pourrait appeler ça "le mal-être du hamster", ce syndrôme qui me pousse à ramener à la maison tout ce qui traîne dans les caniveaux.

Bon, petite nuance certes, je n’ai pas officiellement adopté la chose poilue, je l’accueille simplement jusqu'à ses 2 mois, étape cruciale où, en général, les gens craquent devant ces choses si tendres et douces qui sortent les griffes pour se pendre aux rideaux. Monsieur 3xrien a fait la tête 2 minutes et puis, résigné, il est parti compter ses poissons. Sa passion ! Surtout depuis qu’il a réalisé qu’il était ‘papa’ d’une vingtaine de petites carpes. L’Homme est un tendre sous une carapace de dur. Et puis les bébés poissons, ca fait des apéritifs à félins !!

Poilu et sans les graines !

Pour en revenir à notre nouvelle chose poilue, je vous présente Melon. Ce n’est pas moi qui l’ai appelé ainsi, c’est la SPCA. Melon a été déposé il y a une semaine devant les portes de la SPCA, sous une pluie battante, dans une boîte à chaussures gorgée d’eau, avec son frère et sa sœur. Moi, je ne comprends pas pourquoi le dépositeur n’aurait pas pu attendre une météo plus clémente pour déposer son colis ! Melon avait une mine piteuse quand nous l’avons récupéré samedi dernier mais depuis il plonge la tête dans son poulet, riz, thon, avec ardeur, a trouvé la litière comme un grand et chasse son ombre en marchant en crabe. Un futur matou de gouttière !

Poilu et sans les graines !

Publié dans Tranches de vie

Partager cet article
Repost0

Simply Sampler

Publié le par Fille Ainée

Il est l’heure de rendre ma copie pour cette deuxième partie du Sampler de la Gazette mais j’avoue que m’étant fortement dispersée ces dernières semaines, j’ai eu un peu de mal à être dans les temps. Même pas du tout du coup !

Simply Sampler

La trame de la toile que j’ai choisie (disons la seule que j’avais sous la main au moment où l’envie m’a prise de broder et qui du coup n’aurait pas été mon premier choix eu-je attendu ne serait-ce que quelques jours pour aller faire les courses) est très inégale et de ce fait, je m’y arrache les yeux. Il faut que je choisisse mon moment de la journée, quand le soleil est à 56,8 degrés dans le ciel et que le vent souffle à une vitesse de 43 km/h. Heureusement, j’ai fait un petit investissement, je me suis achetée une lampe LED de compète. Plus rien ne m’arrêtera dans la troisième partie à rendre dans un mois, c’est-à-dire le 14 avril !

Simply Sampler

Voici la grille que vous trouverez également ICI

Simply Sampler

Publié dans Sampler

Partager cet article
Repost0

Jingle BOM - Piécé, le pied !

Publié le par Fille Ainée

Piécé 5 haut la main ! Un bloc tout simple qui ne paye pas de mine.

Jingle BOM - Piécé, le pied !

Rendez-vous le 6 avril pour l'appliqué 6. Ca sent la fin ! Plus que 6 blocs et on attaque le gros morceau du milieu. Décidément, tout ne va que par 6. Ménageons nos montures !

Jingle BOM - Piécé, le pied !

Publié dans Jingle BOM

Partager cet article
Repost0

Jingle BOM - Appliqué 5

Publié le par Fille Ainée

Fille Aînée, toujours dans la course, fouette ses aiguilles qui galopent chas au vent ! Rien ne l'arrête. Elle entend Moutie qui souffle derrière.

Jingle BOM - Appliqué 5

Sentirait-elle la pression monter ? A t-elle réalisé que son carnet de voyage allait lui coûter un retard ? Vous le saurez la semaine prochaine pour le piécé 5 !

Jingle BOM - Appliqué 5

Publié dans Jingle BOM

Partager cet article
Repost0

C’est facile, t’as une machine !

Publié le par Fille Ainée

Voici le genre de remarque qui me rend extrêmement bougonne pour la journée et qui me donne envie d’aplatir la tête de celui qui me la sort contre le papier peint de la salle à manger si jamais me prenait l’envie de la tapisser.

Et si par hasard cette personne continuait par un « un ourlet ! c’est pas compliqué, ça te prendra 2 minutes ! ». Vous l’avez compris, c’est la goutte qui fait déborder le vase.

Je suis exaspérée par ce genre de remarque. Michel-Ange, on lui demandait de refaire la peinture du plafond, lui ? Ouais, c’est facile Mikki, la première couche va te prendre 2 minutes. Et tu verras ça plaira à tout le monde ! On t’en sera éternellement reconnaissant !

La première fois qu’on m’a demandé de faire un ourlet, j’en suis restée bouche bée. Je me suis même regardée dans la glace pour voir si c’était pas écrit « pigeon » sur mon front. Une voisine venait de s’acheter deux robes et partait en vacances le soir même. Ces robes étaient trop longues… Je vous laisse deviner la suite. J’ai prétendu que ma machine était partie chez le réparateur alors que l’objet du délit trônait magnifiquement sur ma table de salon. Cadette s’en sortait fort bien avec des agrafes et du ruban adhésif à l’époque, je ne vois donc pas pourquoi les autres ne pourraient pas suivre son exemple. Ou alors se faire rallonger les jambes !

Je refuse de faire les raccommodages des autres quand les miens sont une corvée. Il n’y a que Grande Copine qui sache combien ça me barbe et qui, un jour, avec une délicatesse extrême, m’avait demandé de l’aider à réparer un T-shirt. Je ne sais pas où elle avait caché son gilet pare-balle mais j’ai eu pitié d’elle ce jour-là. De toute façon les T-shirts de Grande Copine, rien que de les regarder, ils s’effilochent !

Soyez donc prévenus, je ne fais pas les ourlets ! Cela n’empêche pas quelques inconscients de tester le terrain mais j’ai toujours une excuse sous le coude. Promis, juré, j’irai, un jour, me confesser. Et sachez que même la flatterie ne vous mènera nulle part. C’est pas parce que j’aurais mis trois points dans un tissu qu’on se souviendra de moi éternellement. Je laisse ça à Mikki et à son plafond !

Par contre, il y a des occasions qui demandent à être revues. Comme le dîner de charité de l’école des Nains qui a lieu demain, par exemple. Comme je vous en avais déjà parlé, Grand Nain est impliqué dans le groupe Interact. Et pour récolter des fonds pour des orphelinats locaux, un dîner pour les parents est organisé tous les ans. C’est l’hôtel Shangri-La qui accueille et met à disposition gratuitement une salle (il convient donc de leur faire un peu de pub pour souligner ce geste généreux). Par contre, ce sont les étudiants de 1ère, comme Grand Nain, qui font le service. Et pour éviter de renverser la sauce du bœuf sur les genoux des convives, ces étudiants passent une journée dans les cuisines de l’hôtel pour apprendre à distinguer une fourchette d’un couteau. Si mon Nain se débrouille bien, c’est lui qui fera le service à la maison à partir de maintenant ! On ne leur demande pas de jongler avec les assiettes mais d’apprendre à servir. Y compris la petite bouteille d’ambroisie incluse dans le dîner. Et là, tout est dans l’art de tourner la goutte pour la remettre dans la bouteille !

Attention, ça ne s’arrête pas là ! Ce sont aussi les étudiants qui animent la soirée en jouant soit d’un instrument, soit en chantant sur scène. Et je peux vous dire que certains se débrouillent mieux que parfaitement. C’est sûr, quand on vous met devant un piano avant même que vos pieds puissent toucher les pédales, ça donne un léger plus. A ce stade là, je préfère toujours noyer mon chagrin dans la bouteille d’ambroisie pour oublier mon bref passage sur scène à lever la jambe en tutu. Quand à la chansonnette, je laisse ça à Monsieur 3xrien. Moi, je ferais fuir la salle. C’est d’ailleurs lui, qui demain soir, fera guincher la foule, accompagné de 6 musiciens, tous parents des étudiants qui auront renversé la soupe aux champignons sur la nappe !

Hors l’aspect ludique de la soirée, le but est de nous faire dépenser un peu plus d’argent et une tombola avec de nombreux prix (je lorgne sur le séjour à Bali) est organisée. Afin de bien ranger tous les petits billets doux qui vont tomber dans l’escarcelle, on m’a traîtreusement portée volontaire pour confectionner 15 petites bourses. Vous avez bien entendu. 15 !

C’est facile, t’as une machine !

Et pour arriver à ce résultat, moi qui refuse de faire des ourlets, et qui a horreur des tâches répétitives, on a eu recours à la flatterie. « Ca nous aidera tellement, toi qui a une machine ! Et puis l’école t’en sera tellement reconnaissante ! ». Je n’en dis pas plus. J’ai déjà l’herpès qui me pousse sur la figure et le papier peint qui me tend les bras.

C’est facile, t’as une machine !

Je dois avouer que si Grand Nain n’avait pas participé et si Monsieur 3xrien n’avait pas accepté de se prendre pour Mike Jagger, j’aurai peut-être décliné. J’ai donc passé plusieurs jours enchainée à ma MAC, à confectionner des petites bourses dans de la soie verte et des paillettes. Une bien maigre contribution pour une chouette cause quand même. Et en plus, on m’a promis de les réutiliser l’année prochaine. Mikki, t’as vu ça ? Moi aussi je vais être connue.

Pour ne pas être en reste et parce qu’il me restait de la soie, j’ai décidé de me coordonner au thème de la soirée.

C’est facile, t’as une machine !

Je me demande si Mikki aurait eu la même idée ?!?

Partager cet article
Repost0

Ange, toi qui vole !

Publié le par Fille Ainée

Petit à petit, je progresse dans mes blocs du "An Angel's Story". Cet ange avait les pattes longues. Ca doit être une question aérodynamique !

Ange, toi qui vole !

Et qui eu dit, quelques années plus tôt, que les papillons glanés dans les quartiers pouilleux de mon île chaude et humide allaient enfin servir ?

Ange, toi qui vole !

Ceci est un message subliminal destiné à Moutie : "Oh toi qui passes dans cette boutique ! Tu aimes, achète ! Même si tu n'as aucune idée de ce que tu vas en faire. Parole de Fille Aînée. Un jour viendra peut-être ou tu regretteras. Fille Aînée, jamais !"

Ange, toi qui vole !

Publié dans An Angel's Story

Partager cet article
Repost0

Celui qu’on n'attendait plus…

Publié le par Fille Ainée

et que d’ailleurs on ne mettra pas, à moins que Monsieur 3xrien ne m’annonce demain qu’il est muté en Finlande !

C’est ce qui arrive quand on commence un pull-over bien chaud et qu’il reste dans un placard bien sombre pendant longtemps. Mais j’ai eu pitié et surtout j’ai eu envie d’en commencer un autre et il eut été indécent de ne pas un finir un pour mieux en commencer un autre.

Voilà donc le pull col bandeau de Bergère de France, catalogue 2011/2012 (ça date !) dont vous trouverez les explications sur Ravelry, ICI.

Celui qu’on n'attendait plus…

Aucune difficulté pour tricoter ces torsades à l’horizontal. J’avais d’ailleurs même aimé le concept et puis avec cette grosse laine Mérinos, l’ouvrage en lui même avait pris très peu de temps. Ce qui avait coincé, et a valu à mon pull de passer de longues années au fond d’une boîte, c’est l’empiècement bandeau. Visiblement, je n’avais pas dû digérer les rangs raccourcis et j’avais mis mon ouvrage de côté en attendant l’étincelle. Qui a mis du temps à venir, beaucoup de temps.

Ce qui fait maintenant, qu’au lieu de croupir inachevé au fond d’une boîte sombre, mon pull ira rejoindre la pile de ceux que je ne peux pas mettre pour le moment. Mais pensée réconfortante, au moins il aura des copains pour lui faire la conversation !

Celui qu’on n'attendait plus…

Juste une petite précision qui pourra faire gagner à celles qui désirent se lancer dans cet ouvrage au moins deux bonnes années en ce qui concerne le raccord de couture du bandeau. Je trouvais que la couture était disgracieuse et j'ai donc défait le rang de montage des mailles qui débute la bande d'empiècement. J'ai ensuite simplement repris ces mailles pour terminer le bandeau et le fermer avant de le coudre au pull. Mon conseil donc, montez vos mailles provisoirement ce qui vous fera gagner du temps !

Pour illustrer mon conseil avisé :

Raccord à l'endroit

Raccord à l'endroit

Raccord à l'envers

Raccord à l'envers

Petite pensée quand même pour moi pendant la prise des photos. Alors que ma Jumelle et Moutie s'amusent à prendre des photos de leurs nouvelles réalisations, bras nus dans un jardin gelé pour faire venir le printemps, c'est par 38 degrés que je me suis evertuée à maîtriser l'art du selfie, suante et transpirante en Mérinos !

Partager cet article
Repost0

Le jeu du Cekoidonc

Publié le par Fille Ainée

Le jeu du Cekoidonc

Moutie avait, un moment, lancé la mode du « devinez à quoi ça sert » mais visiblement, elle a du avoir épuisé son stock de découvertes bizarres et lugubres.

Je reprends donc le flambeau aujourd’hui et j’aimerais vous faire deviner à quoi sert mon cekoidonc. Aucun indice, j’accepte toutes les réponses, même les plus osées (dans la limite du décent bien entendu !). Pour vous donner une idée de la taille du cekoidonc, j'ai posé mes lunettes de soleil à côté !

Le jeu du Cekoidonc

Sachez simplement que la partie rouge du cekoidonc coulisse vers le bas.

Faites travailler vos cellules grises ! Celle/celui qui trouve aura toute ma considération. Je reécompense également les propositions les plus saugrenues et imaginatives !

Publié dans Trouvailles rigolotes

Partager cet article
Repost0

Les anges voient double !

Publié le par Fille Ainée

Aujourd’hui, non pas un mais deux anges qui viennent s’ajouter à mon « An Angel’s Story ».

Les anges voient double !
Les anges voient double !

Je dois avouer que celui qui tient la boutique de chapeaux m’a beaucoup amusée. Je me suis régalée à rajouter des petits détails sur tous ces bibis !

Les anges voient double !
Les anges voient double !

Le bloc A est donc terminé et j’attaque allègrement le bloc B. Rétrospective la semaine prochaine.

Publié dans An Angel's Story

Partager cet article
Repost0

Un homme appelé Ove

Publié le par Fille Ainée

Un homme appelé Ove

« Vieux, râleur et suicidaire ». Le titre français vous dit tout. Ce n’est même pas la peine d’ouvrir le bouquin ! Et bien si. J’ai lu ce livre en anglais « A man called Ove » sans soupçonner son contenu et je ne l’ai pas regretté. Bon d’accord, on s’en aperçoit vite qu'Ove est un chieur et que ce crochet qu’il cherche à mettre en plein milieu de son plafond est destiné à la corde avec laquelle il souhaite se pendre. Mais est-il vraiment besoin de l’écrire sur la couverture ?

Ove est dépressif et grincheux - bien qu’il prétende le contraire. Depuis qu’on l’a mis en retraite anticipée, il se sent inutile. Chaque jour, il erre dans sa maison, fait ses rondes de sécurité dans le quartier pour vérifier que tout est en ordre, engueule les réfractaires qui ne savent pas lire les panneaux d’interdiction. Et puis après ?

Mais un chat de gouttière qui ose le défier et de nouveaux voisins bousculent les habitudes d’Ove, interrompant chacune de ses tentatives de suicides - ce qui le met dans une rage folle. Au crépuscule de sa vie, un nouveau tournant serait-il en vue ? Peut-être pas celui auquel il s’attendait… Et nous non plus !

J’avoue que j’ai eu, au début, du mal à rentrer dans l’histoire. Peut-être parce que je ne suis pas une inconditionnelle des auteurs suédois. Mais au chapitre 4, au fur et à mesure que l’on découvre Ove, ce personnage grincheux, il y a eu comme un déclic et alors là impossible de lâcher le bouquin ! Ove prend alors de la profondeur, on s’immisce dans son intimité à travers son histoire et ses actes. Et on s'attache ! Tellement que je n'ai pas voulu tourner la dernière page. Et puis j'avais du mal à suivre les lignes tellement j'avais les yeux qui fuyaient.

Réflexions sur l’amour, le deuil, l’attachement, l’amitié, l’empathie, les relations humaines et évidement les apparences sur lesquelles nous jugeons trop souvent rapidement les gens.

C'est un livre beau, émouvant, drôle dans lequel l'humour devient émotion, frisson et tendresse ! Une très jolie lecture, qui vous touchera, vous fera rire et vous fera du bien ! Finalement, un livre trop court à mon goût. Mais virez-moi ce traducteur !

Publié dans Au fil des pages

Partager cet article
Repost0