3xrien

Je ne vous ai jusqu'à présent que peu parlé de SuperNanny II. Et pour cause !

Après deux mois à récurer ma cuisine, mes salles de bain et à repasser les uniformes des Nains le dimanche soir, j’avais jeté l’éponge et m’étais lancée à la recherche de la perle du ménage, la déesse de la cuisinière, la tornade blanche de la cuvette de WC. Et j’avais trouvé SuperNanny II.

Les débuts avaient été laborieux car il faut dire que SuperNanny II n’avait, en fait, rien de ce que je recherchais. Je rêvais de quelqu’un qui me prendrait la maison en main, qui irait faire les courses, me superviserait les devoirs des Nains et me concocterait des repas diététiques. Ben… non ! La pile montante de mon linge à repasser se faisant lourdement sentir, j'avais passé outre !

D'abord, SuperNanny II aimait en griller une avant de commencer sa journée. Je n’ai rien contre les gens qui fument, du moment qu’ils le fassent loin de moi et surtout pas chez moi. Mais l’haleine chargée de Supernanny II le matin… pas le pied ! Bon, soyons tolérante et surtout la pile montante de mon linge à repasser se faisant lourdement sentir, j'avais passé outre!

Ensuite, il y a eu les retards dus : à la pluie (c’est bête au moment de la mousson !), au manque de taxis (et oui, SuperNanny II n’ayant pas de voiture, elle prend un taxi pour se rendre sur son lieu de travail. Taxi que je paye bien entendu !), à la pleine lune, etc… Je n’ai rien dit la première fois, et puis, la pile montante de mon linge à repasser se faisant lourdement sentir…blablabla !

Et puis, il y a eu ses dons de prémonitions ! Comment faisait-elle ? « Madame, demain, je ne viendrai pas travailler car je serai malade. » Alors là, la première fois, elle m’a impressionnée ! Et c’était 15 jours après ses débuts chez nous ! Comment pouvait-elle savoir le dimanche que le lundi, elle allait avoir une mauvaise toux et n’allait pas pouvoir venir travailler ? Respect !

3 semaines plus tard, le même don de prémonition. Waouh ! Là, je m’incline. « Madame, je ne pourrais venir travailler demain, je vais avoir la diarrhée. ». Le problème, c’est que ce jour là, moi aussi j’étais mal en point et qu’il a bien fallu que je m’y colle ! T’inquiète SuperNanny II, je maitrise le fer à repasser comme une pro ! Repose-toi et reviens-nous quand tu seras guérie ! Moi, en attendant, je vais aller crever dans un coin, sur ma pile de repassage montante !

Arrive la Nowel, et là SuperNanny II assure comme une experte, me range la maison, me vide la panière de repassage, nourrit les félins pendant notre absence. Tout baigne ! Sauf que… Au moment d’être payée, SuperNanny II conteste. Apparemment, il manquerait la somme qui lui est due pour les transports en taxi. SuperNanny II, t’as pas de bol, je suis la reine du tableur Excel, ton salaire est rentré jour pour jour, y’a pas d’erreur ! Ah, tu pensais être payée pour tes jours d’absence ? SuperNanny II s’excuse profusément. Son don de prémonition l’aurait-il lâché ? Tout roule…jusqu'à…

Dimanche dernier, quand SuperNanny II, encore prise d’une vision futuresque m’annonce que le lundi, elle ne pourra venir car elle sera prise d’une quinte de toux et de fièvre. SuperNanny II, je veux bien croire que je peux parfois être terriblement blonde mais là quand même….t’as pas vu que j’allais perdre patience dans ta boule de cristal ? Virée !

Voilà, je suis repartie à la case départ, avec mon balai brosse et ma gratounette. Lundi, je fais les toilettes, mardi, je passe l’aspirateur, mercredi, je change les draps, jeudi, je cire les meubles et vendredi je repasse ! Le Yoko ? Ben, quand j’aurais fini de crever sur ma pile de linge montante !

Sur une colline, au pied de la ville, des tombes chinoises sont laissées à l’abandon et la plupart des noms inscrits sur celles-ci sont à présent illisibles, érodés par les pluies. Ce qui en reste constitue un cimetière à moitie oublié et la légende d’une princesse Ming.

Autrefois, Malaca et la Chine entretenaient une guerre politique. Aux alentours de 1460, alors que le Sultan Mansur Shah gouverne Malaca, un navire chinois entre au port aux ordres du « fils du ciel ». L’intérieur du navire est entièrement décoré d’épingles d’or et le message envoyé au Sultan lit : "Chaque épingle d’or représente un de mes sujets ; Si vous arrivez à en déterminer le nombre, alors vous connaitrez la force de mon autorité. "

Le Sultan en reste impressionné, mais également curieux. Il renvoie un navire rempli de sacs de sagou avec le message suivant : « si vous arrivez à compter le nombre de grains de sagou, alors vous aurez deviné le nombre de mes sujets et vous connaitrez la puissance de mon autorité. » L’empereur chinois est tellement intrigué qu’il envoie sa fille, la princesse Hang Li Poh épouser le Sultan. Elle débarque avec pas moins de 500 dames d’honneur, toutes plus belles les unes que les autres. Le Sultan leur donne la « colline sans ville » comme résidence privée et leur promet que le terrain occupé ne leur sera jamais repris.

Jusqu'à ce jour, Bukit China appartient à la communauté chinoise malaisienne et c’est dans le cimetière de Kwong Tong (KTC) que se trouvent les plus grandes et les plus vieilles tombes de Kuala Lumpur.

Il couvre une surface de 343 acres et a été jusqu'à présent préservé dans son état d’origine ; les tombes les plus anciennes maintenant recouvertes de végétation.

Depuis quand est-ce qu’on vous répète de ne pas planter trop près des habitations ?

C’est dans ce cimetière que se trouve également enterré un des fondateurs de la ville, le Capitaine Yap Ah Loy. En 2007, le cimetière a été rebaptisé « Heritage Park ».

Vous connaissez peut-être déjà cette pub Lego mais moi je la découvre et je ne peux m’empêcher de rire et de penser à toutes celles qui comme moi marchent sur les morceaux Lego, le matin, au réveil !

Bon weekend dans la joie et la bonne humeur !

PS: On a rendez-vous chez l'orthodontiste tout à l'heure !

Le bloc 2. Parlons-en du bloc 2 ! Décidément, ca ne s’arrange pas dans les farfeluresqueries de Quiltmania (ou de la créatrice). Celles qui ont déjà fini cet ouvrage, ont-elles réalisé que sur la photo du bloc 2 la barrière est devant l’arbre et sur les instructions, la barrière est derrière l’arbre ? Madame Yoko aurait-elle oublié de glisser sa barrière avant de coudre le tronc et dans un moment de pure feignasserie aurait-elle simplement décidé de la rajouter par-dessus sans pour autant modifier les explications ? Rassurez-vous, cette question hautement métaphysique ne m’a pas obsédée très longtemps.

Voici mon deuxième bloc, toujours personnalisé à la « Fille Ainée ». J’ai remplacé le chat par un mouton

qui semble très intéressé par les myosotis de Madame Trucmuche.

L’arbre derrière la maison a des allures wagnériennes car il doit souffler une bonne bise.

Je vous avoue que la perspective de broder tout le feuillage au point de bouclette m’a légèrement pris la tête et j’ai donc opté pour le point de couchure. J’ai rajouté des fruits bien rouges pour une petite touche de couleur.

Par contre, là où j’ai failli jeter le truc par la fenêtre, c’est au moment de coudre la bande du bas. Mais qui a donc eu une idée pareille ? Faut être vicieux ! Si ca n’avait pas été une question de fierté, j’aurais remplacé le tout par une bonne vieille bande verte et vous n’y auriez vu que du feu, sauf que… moi je l’aurais su et cette bonne vieille bande m’aurait narguée « Fille Ainée, t’as pas su faire, tralalalalère ».

Mouchée la bande verte !

Encore une découverte Pinterest ! Décidément, ce site de partage m’obsède et je m’y perds régulièrement avec délice. Et puis comme je ne suis guère de style patient, dès que je trouve, je fais !

Pour accueillir ma mini tablette de la T’ite Pomme offerte par Monsieur 3xrien, Nowel dernier, une enveloppe toute simple. Si simple qu’on se dit « mais pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? ».

Le tuto se trouve chez Fabric Paper Glue ICI. Les explications sont en briton mais si vous avez besoin d’un petit coup de main, je suis là.

J'ai bien entendu modifié les dimensions pour adapter mon enveloppe aux dimensions de ma tablette. 

Maintenant, je peux crâner, c'est certain !

on y trouve du jaune,

du rose,

et du noir !

A force de me narguer, il a bien fallu que ca arrive ! Tous les mois, Cath nous montre ses P’tits carrés brodés. Je ne sais pas ce qu’elle va en faire, le suspens reste entier mais moi, ca me démangeait de la suivre. Seulement voilà, pas d’inspiration pour broder de petites choses et puis qu’en faire par la suite ?

Et soudain, la semaine dernière, l’illumination totale ! Mon casier d’imprimeur bien sûr !

Ca remonte à février 2011. Avec Nine, nous nous étions lancées le défi de remplir les cases d’un casier d’imprimeur. Seulement, le hic, c’est que le mien était en Provence et moi à Hong Kong. J’avais commencé à broder quelques cases mais peu motivée par l’absence de cadre et de thème, j’avais vite lâché prise.

Le casier était resté inachevé en Provence, j’étais ensuite rentrée de vacances. Mais voilà que quelques mois plus tard je touve un autre casier d’imprimeur – encore plus grand celui-là – toujours à la poubelle. J’aime quand on fait le vide autour de moi ! Il m’a suivi dans le déménagement, vide, toujours vide, en attendant une inspiration miraculeuse.

Et puis la semaine dernière, l’illumination totale en parcourant les boards de Pinterest, ce site de partage qui me donne le tournis et des palpitations. C’est d’abord une petite robe sur mannequin, généreusement offerte sur un blog hollandais ICI qui m’a fait de l’œil.

Au fond de la case, j’ai d’abord posé un rectangle peu épais de polystyrène qui avait servi à protéger le miroir de Grand Nain pendant le transport, puis j’ai tiré mon petit rectangle de lin sur un léger carton et une fine couche de molleton pour lui donner du relief. 

Comme je brode 1 fil sur 2 sur une toile de lin très fine, mon casier d’imprimeur va se remplir tout doucement.

Et non, je ne me suis pas laissée perturber par les fantaisies de traduction de Quiltmania concernant les dimensions du premier bloc et vaillamment, j’ai tracé mon bonhomme de chemin en suivant les mesures exprimées en briton. Bon, d’accord, je vous l’accorde, j’ai oublié les marges de couture mais si je ne vous l’avais pas dit, l’auriez-vous vu ?

Donc un peu à l’étroit dans ce beau terrain à bâtir, mes deux maisonnettes ont du se résoudre à faire abattre l’arbre qui se trouvait sur le côté gauche de la maison de maitre. De toute façon, ce n’est pas plus mal, car les racines menaçaient de faire des dégâts. Et puis comme ça cet hiver, j’aurai du petit bois pour la cheminée !

J’ai, comme d’habitude, rajouté ma graine à moi et l’oiseau dans l’arbre s’est envolé quand le chat y est monté.

Ce qui fait qu’à présent, le chien aboie après ce félin qui le nargue.

La façade de la maison de maitre s’est également agrémentée d’une jolie moulure au-dessus de la porte d’entrée.

Je trouve les quilts Yoko Saito un peu trop sobres quelques fois – c’est d’ailleurs sa marque de fabrique – et les tissus qu’elles emploient (pour les avoir tripotés dans ma mercerie japonaise) sont assez épais. J’ai donc préféré rajouter une belle touche de vert dans l’arbre et des détails « made by Fille Ainée » pour égayer ce premier bloc sans pour autant en perdre sa caractéristique nippone.

Et voilà pour ce premier chapitre. Je sais que Nat n’est pas loin derrière moi. J’ai hâte de voir ce qu’elle aura réalisé !

Si vous aimez mon bouton « chat », je l’ai acheté chez ButtonMad, un fabricant de boutons en Afrique du Sud ICI. La société a débuté autour d’une table de cuisine pour ensuite devenir une entreprise florissante. Leurs boutons sont magnifiques et de très bonne qualité. Et en plus, ils exportent partout dans le monde. Alors pourquoi s’en priver ? 

Je commence cette année en tandem avec Nat. Nous nous sommes mises d’accord pour entreprendre, ensemble, le Quilt Mystère de Yoko Saito, qui n’est d’ailleurs plus un mystère pour personne puisque Quiltmania a déjà publié un numéro regroupant tous les blocs parus.

(photo internet Lecien USA)

Nous allons donc, sans nous presser, coudre, appliquer, broder toutes ces petites maisons et si vous voulez vous joindre à nous, n’hésitez pas à nous montrer vos progrès. Plus on est de fous, plus on rit !

J’avais donc promis à Nat de ne pas commencer avant aujourd’hui, jour, pour elle comme pour moi de la rentrée. Par contre, l’une comme l’autre, nous avons commencé à trier nos tissus, feuilleter les explications, bref, ca nous a démangé toutes les vacances.

Je me suis donc penchée, hier, avec attention, sur les instructions pour la coupe du bloc 1. Et c’est là que d’office, ca c’est corsé ! Je m’explique :

« Taille du bloc : 33 x 40 cm ». OK, jusque là, j’ai tout compris ! « Marge de couture de 2 cm ». Si vous voulez, mais je trouve ça un peu généreux. Au prix où est le tissu nippon, je préférerais m’en tenir au plus petit possible.

« Tissu de fond : 35 x 45 cm ». Mais là, dites donc, il me semble que du coup, j’obtiens une marge de couture de 5 cm, quelque part ? Et puis, si 33 cm faisaient 13" au paragraphe précédent, pourquoi d'un seul coup 35 cm donnent également 13" ?

« Dans le tissu de fond, coupez 1 rectangle A de 32 x 44 cm ». Aiiiiiie, si je coupe 32 cm comment voulez-vous que mon bloc terminé mesure 33 cm ? On ne panique pas, après tout, Monsieur Moutie me répétait constamment « lis ton exercice jusqu’au bout ! ».

« Réalisation : sur l’endroit du rectangle A, tracez les dimensions finales 28 x 40 cm ». Bon, c’est 33, 32 ou 28 ? Pourquoi me faut-il couper un rectangle de 32 cm si c'est pour en perdre 4 cm ? Ah si, je comprends, on doit coudre par-dessus la bande des petits carrés. Mais dans ce cas, si j'ai un rectangle de 28 cm auquel j'ajoute deux bandes patch de 2,5 cm de largeur chacune, sachant que mes marges de coutures sont de 2 cm, comment puis-je au final obtenir un bloc de 33 cm ? Et si mes bandes patch sont de 2,5 cm de largeur, une fois que je les aurai cousues, que va t-il me rester ? 1 cm de largeur ?

Insanité, quand tu nous tiens...

Nat m’avait prévenu car elle aussi avait été légèrement surprise par les incohérences des instructions. Moi, je sais ce qui va se passer, je vais couper comme je le sens !

Il y en a qui sont d'humeur taquine en ce début d'année. Bonne chance à vous aussi si vous nous suivez et prenez garde ! La traduction française révèle quelques légères fantaisies ! Si vous avez les instructions en briton, je suis preneuse.

le buffet du petit déjeuner,

la visite du marché local avec un chef exubérant,

la salade dégustée les pieds dans le sable,

la vague qui vous force dans l’eau alors que vous ne vouliez pas vous baigner car vous trouviez l’eau trop froide,

la même vague qui tente traitreusement de vous arracher le soutien gorge de votre maillot de bain alors que je vous le rappelle vous passez vos vacances dans l’état le plus musulman de la Malaisie et qu’il n’y a que Barbie qui ose exposer ses glandes mammaires (un geste qui lui a d’ailleurs coûté la tête et les jambes),

les cocktails de fruits frais que vous apporte un serveur souriant de toutes ses dents alors que vous êtes en train de bruler bronzer sur votre chaise longue au soleil,

les soirées pendant lesquelles vous essayez de lire sur la terrasse du bungalow, interrompue maintes fois par les Nains,

le démêlage des nœuds du cerf-volant « coccinelle » de Monsieur 3xrien (un choix difficile entre coccinelle et Barbie) heureux comme un gosse dans un magasin de jouet à l’idée du premier souffle de vent sur la plage,

les promenades sur la plage à la recherche de jolis coquillages, de bois flottés et de nature inattendue,

les parties de Scrabble le soir, après dîner, pendant lesquelles vous vous faites battre à pleines coutures par Monsieur 3xrien. Demain, c’est juré, on change les règles ; et d’ailleurs qui dit que « zonguepoukx » sur une case « mot compte triple » n’existe pas ?

l’exil des Nains dans un bungalow, loin, très loin,

l’indécision matinale : piscine ou plage, piscine et plage, et si piscine laquelle ?

l’absence de hurleur à 5h30 du mat (l’aime pas le sable le hurleur et c’est bien mieux comme ça),

le fort courant de la mer qui aurait pu emporter Moyen Nain, quelques fois fort pénible, vers l’Océan Pacifique et que nous aurions pu récupérer plus tard sur une ile déserte, mais qui nous l’a craché sur la plage plein de sable et d’eau de mer…

Bref, une année qui s’achève dans la relaxation totale.

Pour 2013, je vous laisse méditer cette phrase de Douglas MacArthur, ancien Général de l’armée américaine: “On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années ; on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau: renoncer à son idéal ride l'âme.” 

Alors pas d’âme ridée chez Fille Ainée, seulement des envies, des nouveaux projets, des rêves à gogo pour se lever le pied léger et le sourire aux lèvres. Vive 2013 (encore une année que les Mayas n’auront pas !)

Bonne année et surtout quoi qu'il arrive, restez ZEN !