Il pleut ? et alors….
Chez nous, la saison des pluies a débuté. Résignons-nous et sortons nos plus beaux parapluies. Voici le mien, version camouflage !
Bon dimanche !
Le blog de Fille Aînée
Chez nous, la saison des pluies a débuté. Résignons-nous et sortons nos plus beaux parapluies. Voici le mien, version camouflage !
Bon dimanche !
Comme je vous l’avais annoncé hier, nous avons passé la journée à la plage. Pour s’y rendre, c’est 20mn de bateau,
et 40mn dans un bus surpeuplé sur une petite route en zigzag. Vous avez intérêt à vous accrocher car le chauffeur est sans doute un ancien pilote de F1, frustré de n’avoir pu finir sa carrière sur les circuits et qui maintenant passe ses nerfs sur ses pauvres passagers. Doucement la pédale de frein !
Il ne faisait pas grand soleil mais tant mieux. Nous avons donc profité des vagues, bu un peu la tasse
et Monsieur 3xrien a exprimé sa créativité sur le sable en réalisant un bolide pour Petit Nain. D’habitude, c’est une sirène avec de gros avantages !
Et qui donc est venu nous rejoindre ?
Macho Buffle et sa bande de copines. Celles-ci ont traversé la plage en marchant sur les serviettes et l’une d’entre elles est même allée jusqu'à se coucher près de nous. J’ai cru, un moment qu’elle allait me demander de lui passer de la crème dans le dos. Je sais bien que c’est une plage publique mais quand même quel culot !
Je vous l’avais bien dit que j’allais presque toutes les broder ces grilles de Marie Suarez. Peux pas m’en empêcher, c’est tellement joli ! Ce qui m’a également tapé dans l’œil, ce sont ces petits sacs que l’on retrouvent au fil des pages du livre.
J’avais acheté, il y quelques années, une toile de lin grossière, tellement grossière que ma petite mercière avait, au début, refusé de me la vendre. « Cannot, cannot » me répétait-elle en me montrant qu’effectivement il était impossible de l’utiliser pour la broderie tant la toile est irrégulière. Comme je suis têtue (et on allait quand même pas se battre pour un morceau de tissu !), elle avait fini par me la céder et m’avait même accordé une réduction. Pitié quand tu nous prends ! Depuis, ma toile attendait sagement son moment de gloire dans un tiroir.
Ces petits sacs vide-poche vont bientôt trôner dans mon atelier et servir à ramasser toutes mes bricoles.
Par curiosité, je suis aller traîner sur plusieurs sites pour espionner regarder comment mes collègues de blog s’y prennent pour confectionner leurs sacs vide-poche. Que c’est compliqué !!! Mesures par là, angles par ci, non non non, ne vous prenez pas la tête comme ça, il y a beaucoup plus simple ! Si vous êtes intéressé(e), cliquez ICI. Vous n’avez même pas besoin de règle et c’est encore plus rapide ! En tout et pour tout, 30mn. Ce qui vous laisse amplement le temps, comme nous, de passer l’après-midi à la plage car aujourd’hui c’est l’anniversaire de Bouddha, donc jour férié. On en a de la chance !
Certaines d'entre vous avaient bien deviné, nous partons, Moyen Nain et moi au Japon accompagner Monsieur 3xrien. A Tokyo plus exactement. Après avoir découvert Kyoto et Hiroshima l’année dernière (un beau cadeau d’anniversaire de la part de Monsieur 3xrien), j’ai été tellement emballée par mes premières impressions qu’il fallait que j’y retourne.
N’emportez pas trop de culottes, nous ne restons que quelques jours. Assez de temps, cependant, pour que nous nous gorgions de poisson cru et autres spécialités japonisantes. Mais pas vraiment le temps de faire du shopping. Je garderai l’œil ouvert au cas où !
Ce mois de mai, Monsieur 3xrien aura passé, en tout et pour tout, à peine plus d’une semaine à la maison. Sentirions-nous mauvais à ce point ?
Serait-ce donc pour avoir la conscience tranquille et se faire pardonner qu’il m’a proposé de l’accompagner vers sa prochaine destination ? C’est un de mes pays préférés. J’adore sa culture, ses spécialités culinaires, sa propreté, ses paysages, ses habitants, bref, tout me plait là-bas.
Ses principes sont basés sur le respect d’autrui, la politesse, un service impeccable. Même dans les toilettes publiques ! Quelle n’a pas été ma surprise, au cours d'un précédent séjour, quand j’ai appuyé par mégarde sur le bouton qui déclenche un bruit de chasse d’eau fictif pour atténuer les bruits de plops peu gracieux ! Et dans les hôtels, le siège est chauffant et vous disposez de petits jets d’eau qui vous nettoient les coins obscurs en vous chatouillant. Vous êtes prévenu(e)s, ça peut surprendre la première fois !
Bon j’arrête de vous parler sanitaires et je vous donne un indice. C’est le pays où on aide même les arbres à se tenir debout ! Quand vous aurez trouvé, allez faire votre valise, nous partons mercredi prochain.
Je vous présente ma 3eme housse de coussin. Elle est arrivée comme ça, d’un seul coup. J’ai moi même du mal à me l’expliquer. J’attendais, samedi soir dernier, que mon dîner chauffe et je « feuilletais » les pages du net à la recherche de jolis blogs. Et c’est ainsi que j’ai découvert Un rayon de douceur. Déjà avec un titre comme celui-là, c’est une véritable invitation à la lecture. Une furieuse envie de s’attarder en espérant secrètement que le dîner ne brûlera pas ou alors qu’une âme charitable ira éteindre le four à ma place !
Et puis, en lisant, j’ai trouvé le plaid de Titoyette. Et là, ça a fait tilt. Une fois le dîner terminé, à côté de Petit Nain qui me gâchait un bloc de papier Canson et trois barrettes d’agrafes pour faire comme Maman, j’ai sorti mes tissus, ma machine et quelques heures plus tard, j’avais réalisé une housse de coussin qui ira rejoindre les autres sur mon lit d’atelier provençal.
Je n’avais nullement l’intention de copier mais c’était trop joli. Disons donc que je me suis fortement inspirée! J’espère que Titoyette ne m’en voudra pas mais en sera au contraire flattée !
Dans mon ardeur créative, je me suis quand même souvenue qu’il fallait coucher Petit Nain. Nous avons donc ramassé les agrafes tombées par terre car comme nous marchons toujours pieds nus, il est préférable de les retrouver avant qu’il soit trop tard. Mon Nain s’est couché satisfait de ses créations recyclables et moi en pensant déjà à ma 4eme et dernière housse de coussin.
Quatre fois par semaine, je commence ma journée par du sport. Bien sûr, je varie les tortures plaisirs pour éviter l’ennui et lundi c’est kickboxing ! Exercice idéal à faire en pensant à Belle-Maman, son ex, le percepteur ou son banquier.
55 minutes sans répit, sans respirer (quand même un peu pour éviter de tourner bleue !), sans regarder la pendule accrochée au mur du fond. Terminator, notre coach, a du nous voir venir ce matin. Et imaginez le tableau, lorsqu’à la fin du cours, nous passons presque toutes au supermarché faire quelques courses ! Ne faites jamais la queue derrière nous !
Depuis que je suis rentrée à la maison, je sens mes muscles se raidirent et se figer. Alors à moins de trouver la solution qui consiste à travailler debout, je me résigne à mon triste sort et je brode avec un sourire figé. Au moins, je me suis régalée en réalisant cette petite grille gratuite de Casamia in Italia. Un petit pot de confiture pour ranger mes charms. Mais vais-je pouvoir descendre de mon lit demain ?
Imaginez une pièce dans laquelle ont été réunis 40 Nains de 5 à 7 ans. Mettez-y de la musique à toute puissance pour les faire danser et deux heures plus tard, tentez d’extirper votre Nain à vous, badigeonné de gâteau au chocolat, abreuvé de coca, les poches bourrées de bonbons pour lesquels il se sera battu à l’ouverture de la Piñata. N’oubliez surtout pas le ballon en forme de chat qui éclatera immanquablement sitôt passé la porte et réduira votre Nain en larmes !
J’ai besoin de silence, de calme… et d’un grand verre de vin blanc !
Bon dimanche paisible...
Il était beau, grand, brun, ténébreux, à moitié Italien. J’avais 18 ans et je passais mon permis de conduire ; c’était mon moniteur auto-école. Ca s'est mal terminé !
Tous les week-ends : grande réunion de famille avec la Mama, des tablées de plus de 20 personnes, on mangeait, on buvait, ça se chamaillait amicalement, et moi j’adorais ça. J’avais même été présentée à la famille romaine et « beau-papa» avait déjà réservé l’étage de sa nouvelle maison pour élever nos bambinos. C’est à ce moment là où j’ai commencé à faire des allergies variées aux mots qui finissaient en « i », « a » et « o ».
Parce que voyez-vous, les grandes familles, c’est sympa mais ne pas pouvoir bouger le petit doigt sans que tout le monde soit au courant et y mette de son grain de sel, ça fini par étouffer. Alors, quelques années plus tard, j’ai traversé la Manche et depuis je ne fréquente plus que les blonds qui parlent le français avec un drôle d’accent rigolo.
Cependant, cette semaine, j’ai fait exception à la règle en découvrant le blog de Gloria. Tout en italien (j’ai regardé les images), j’ai découvert de charmantes grilles dont une qui convenait parfaitement pour le cadeau d’anniversaire de la petite amie de Petit Nain. Allez voir c’est adorable, surtout ses petites maisons. Et en cas de poussée d’urticaire, je mettrais de la crème. Ce serait trop dommage de ne plus rendre visite à Gloria qui n’est, après tout, pas responsable de mes erreurs de jeunesse ! N'est-ce pas Moutie !
Grande Copine revient tout juste d’un petit séjour à Barcelone et dans ses valises, elle nous rapporte un appareil pour faire des chichis. Vous connaissez cette pâtisserie sucrée en forme de beignet allongé qui se vend sur les plages, l’été ? Et bien, les Nains en raffolent ! Nous étions donc invitées à une « Chichi Party Afternoon » et il ne nous manquait plus que la plage et le sable fin pour se croire en vacances.
Je n’ai jamais eu le plaisir de déguster ces friandises lorsque j’étais petite et que je passais mes vacances sur la côte Ouest. Il faut dire que j’étais celle qui, en général, laissait tomber sa tartine ou son sandwich dans le sable après la première bouchée. Evidement ça devait agacer et du coup on ne m'achetait rien. Et malheureusement, il n’y avait pas que mon sandwich que je laissais tomber.
Un jour que nous entreprenions notre grand périple à travers les dunes pour atteindre la plage (tout paraît beaucoup plus long quand on a 8-9 ans), j’avais perdu la tête de Ken ! Nous avions refait plusieurs fois le chemin pour retrouver cette partie de son anatomie si vitale aux yeux de Barbie (comment allait-elle faire pour l’embrasser ?) mais sans résultat. Barbie a du se contenter d’un Ken étêté pendant tout l’été et l’a promptement laissé tomber pour un autre en rentrant à la maison. Voilà pourquoi, depuis cet épisode traumatique dans ma vie et dans celle de Barbie, la blonde platine à la figure de rêve (pétasse !) ne supporte plus les chichis ! Moi par contre, je m’en suis remise….