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carnet de bord malais

Retour à la normale ou l’Art du Plop Management

Publié le par Fille Ainée

Depuis mercredi dernier, nous sommes dans nos nouvelles pénates. Et j’y suis bien. Il ne reste plus de carton, nous ne nous en sortons donc pas trop mal. A part, les PLOPS bien sûr.

 

Un PLOP est un petit tas d’objets qui n’ont pas encore trouvé d’étagère ou de placard pour être rangés et qui attendent qu’on s’occupe d’eux. Nous avons un gros PLOP de chaussures qui attend le placard que nous venons de commander ou encore un gros PLOP de livres qui lui n’a pas d’étagère.

 

Le PLOP me perturbe car il nuit à l’esthétisme d’une pièce. Il est par définition le point noir sur la figure de mon hall d’entrée, la pustule sur la fesse de ma salle à manger ! Qu’en faire ? Il me nargue, me regarde de côté, me provoque ! Il se joue de moi, le mécréant, et profite des faiblesses de SuperNanny qui s’ingénie à me le déplacer ou à me le cacher pour être redécouvert au moment où l’on pense l’avoir déjoué. Il est en haut alors qu’il devrait être en bas, en bas alors qu’il devrait être en haut, à l’intérieur alors qu’il appartient au jardin. Le PLOP est malin ! Il m’observe peiner dans l’escalier les bras chargés de ses collègues, remarque ma fatigue grandissante et mon exaspération croissante. Il espère mon découragement, se nourrit de mon accablement et se gausse de mes efforts en vain. Mais attention, trop narquois, le PLOP finira à la poubelle faute de lui avoir trouvé un rangement. Le PLOP est loin d’être éternel chez les 3xrien !

 

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Le déménagement

Publié le par Fille Ainée

D’enthousiasme, au début, tu déborderas,

Et allègrement, tes caisses, tu rempliras,

Dans les sacs poubelles, tes merdouilles, tu te débarrasseras,

Au bout du 2eme jour, de courbatures, tu te plieras,

Tes ongles longs, tu casseras,

De te brosser les dents, tu oublieras,

Le cheveu gras, tu arboreras,

Tes repas, tu sauteras,

Aux cafés serrés, tu carbureras,

Ta vaisselle, tu abandonneras,

Ton prénom, tu ne souviendras pas,

Les chats, dans les caisses, tu n’enfermeras pas,

Par contre, dans le panier de linge sale, éventuellement, tu retrouveras,

La piscine, avec envie, tu convoiteras,

A des jours plus tranquilles, tu aspireras,

De hurler, tu te retiendras,

De nombreuses fois, tu jureras,

Tes yeux, avant 6 heures du soir, tu fermeras,

Si par malheur, sur le canapé, tu t’assoiras,

Et quand le moment arrivera,

Les déménageurs, avec soulagement, tu accueilleras !

 

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Livia, mais pourquoi toi ?

Publié le par Fille Ainée

Vivait dans notre jardin une adorable petite tortue étoilée d’Inde que nous avions appelée Livia comme l’agent immobilier qui nous avait présenté la maison.

 

Livia avait été recueillie du zoo par les locataires précédents et coulait des jours heureux à l’ombre des plantes du jardin. Livia savait reconnaître nos pieds (mon vernis rouge flamboyant y était sans doute pour quelque chose) et « accourait » en se léchant les babines car nous lui apportions souvent de la laitue bien fraîche, des tomates mûres et du concombre. Gourmande, il n’était pas rare de retrouver Livia devant la porte du frigo.

 

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Seulement voilà, hier matin nous avons retrouvé Livia sur le dos, la tête lacérée par un bec d’oiseau sans doute. Transportée d’urgence chez le vétérinaire, Livia n’a malheureusement pas survécu et c’est avec le cœur bien lourd que nous lui avons dit adieu ce matin.

 

Cette petite tortue est une espèce en voie de disparation et protégée. La bestiole qui l’a sauvagement agressée a intérêt à être sur ses gardes. Les 3xrien ont déterré la hache de guerre !

 

 

 

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Raja, le Roi de son T-shirt ou comment mon four a failli changer le cours de ma vie

Publié le par Fille Ainée

Voilà 6 mois que je suis dans ma nouvelle maison. 6 mois que presque chaque semaine, je vois défiler des ouvriers pour boucher les fuites du toit, repeindre les taches d’humidité sur les murs, remplacer des serrures de volet, tenter de réparer le chauffe-eau pour que nous puissions, même par temps gris, avoir de l’eau chaude (je me suis depuis bien longtemps résignée aux douches froides mais, me direz-vous, dans un pays où il fait 35 degrés tous les jours, la notion de froid est une notion très subjective), prendre soin du jardin, nettoyer la piscine… bref ca rentre comme dans un moulin chez les 3xrien. On n’est jamais tranquille.

 

Derniers travaux en date : le remplacement de la pièce en bois qui sert de dessus au coffrage dans lequel est encastré le four. L’imbécile qui a conçu le coffrage n’ayant de sa vie jamais touché à une casserole (je vous rappelle que j’habite dans un pays foncièrement misogyne), a « omis » de faire des trous d’aération pour laisser échapper la chaleur. Photo à l’appui, je vous montre ce que ca donne. Cela aurait pu être pire, croyez-moi.

 

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Ce four, je me suis battue pour l’avoir. Comme il n’y avait de place que pour soit un réfrigérateur, soit un four, on m’a proposé d’aller cuisiner à l’extérieur. La bonne blague ! Comme je ne me voyais absolument pas rester sous la pluie pour faire cuire mon rôti, nous avons relégué le frigo dans le fond du garde-manger et j’ai obtenu mon four.

 

Un four de lilliputien, oui !

 

Surtout ne pas en mettre trop à la fois sous peine de ne pouvoir fermer la porte. Avant la Malaisie, je n’avais aucune idée qu’on pouvait les faire aussi petits. J’ai souvent pesté à chaque fois que j’ai voulu y faire rentrer un plat mais maintenant je l’aime ce four pygmée parce qu’il a failli changer ma vie.

 

Au bout de 6 mois, Madame proprio accepte de changer le dessus du coffrage et m’envoie un de ses experts es-cuisson : Raja ! Déjà le nom même de cet homme fait rêver. Raja, c’est le prince, le tout puissant, celui qui règne. De suite, on sent la force, la férocité animale de l’homme.

 

Raja arrive un jour sans s’annoncer. Ben oui, p’ôve fille, un tel homme est au-dessus de l’usage du téléphone. Raja arrive, Raja est reçu ! Lorsque j’ouvre la porte, et que j’aperçois Raja, je flanche. Mes genoux gélatineux ne me portent plus, je m’accroche comme une mite à son gilet au chambranle de la porte. Raja est là !

 

Il est d’une beauté saisissante : des traits bien dessinés, de hautes pommettes qui encadrent un nez droit, une mâchoire volontaire, des lèvres sensuelles. Ses cheveux noirs pommadés sont négligemment rejetés en arrière et lui confèrent une petite touche de sauvagerie qui loin de l’enlaidir le rend encore plus séduisant. Il a des yeux (deux d’ailleurs) presque électriques qui donnent à son regard une intensité troublante.

 

Fascinée, j’ai un instant le souffle coupé. Et lorsque, enfin, je me décolle de la porte et que je reprends ma respiration, les effluves épicés d’un after-shave raffiné (sueur de mouche) envahissent mes narines. Il émane de cet homme un charisme incroyable. Raja, mon héros !

 

Raja, d’une démarche chaloupée entre dans mon salon. Tout dans sa façon de se mouvoir, avec cette graisse grâce animale exprime l’autosatisfaction. "Je suis beau, regarde comme je suis beau", Raja est beeeeaaaauuuu.

 

Il me demande d’un air narquois ce qui cloche avec mon four. Je n’entends pas la question, j’ai les yeux rivés sur son T-shirt. Raja est littéralement moulé dedans. Le tissu tire aux coutures, peine à couvrir ses pectoraux. Raja est beeeeaaaauuuu. Je n’arrive pas à croire qu’un simple T-shirt blanc à trois sous puisse me faire autant d’effet. Le col en V laisse supposer une poitrine masculine velue et les muscles de ses bras qui dépassent des manches de ce T-shirt Monoprisant crient haut et fort "regarde comme nous sommes beeeeaaaauuuux".

 

Je retrouve mes sens, Raja me suit dans la cuisine et là il rit. L’Homme rit ! Quel bonheur. Il a le sens de l’humour. Il inspecte le coffrage, palpe, touche, caresse le bois, un frémissement me parcourt, j’ai l’impression de sentir son souffle chaud sur ma peau. Ah non, c’est le ventilateur du plafond que j’ai oublié d’arrêter ! Le moment est magique.

 

C’est à ce moment là que Raja se retourne et me sourit….Noooooooonnnn. Mais Raja, c’est quoi ça, dans ta bouche ? C’est le chaos infernal. Il en manque, certaines sont couchées sur leurs voisines, d'autres partent dans tous les sens et puis c’est quoi cette légère nuance de brun chocolat sur l’émail de tes quenottes ? En souriant, Raja a tout gâché et moi, je n’ai qu’une envie, partir d’un grand fou rire. Mais Raja n’a rien vu et continue à palper mon bois, caresser le grain, évaluer d’un œil de maître le coût de la réparation sans se douter que son magnétisme animal a cessé de me faire frémir.

 

Raja quitte enfin les lieux d’une démarche chaloupée qui crie "je suis beeeeaaaauuuu" et moi je m’accroche au chambranle de la porte pour éviter de hurler de rire avant qu’il n’ait franchi le portail. A l’extérieur, j’entends Raja, le roi de son T-shirt, démarrer son bolide sa caisse, une fois, deux fois, trois fois. Visiblement, comme le T-shirt, Raja a acheté une caisse à trois sous chez Monoprix !

 

L'émotion a été telle que Monsieur 3xrien m'emmène prendre l'air à Singapour ce week-end pour essayer de me faire oublier Raja. Mes émotions sont partagées. Dois-je vraiment l’oublier ou lui envoyer l’adresse de mon dentiste ! Oh mais suis-je bête ! Raja revient mercredi…on en reparlera !

 

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Et de 3 !

Publié le par Fille Ainée

J’ai promis à Monsieur 3xrien que je m’arrêterais là mais c’est pas donné d’avance. C’est pas d’ma faute !

 

Migraine du matin, chagrin ! Surtout quand je n’ai plus de petites pilules magiques, celles qui en 30mn top chrono vous rendent le sourire. Alors samedi dernier, j’embauche Grand Nain. Le but du jeu est de lâcher le Nain au petit centre commercial du coin, qu’il court à la pharmacie pendant que je fais le tour du pâté de maisons, puis de reprendre le Nain au même endroit en espérant qu’il a terminé sinon je suis bonne pour m'refaire un autre pâté. Tout ça pour éviter d’avoir à me garer parce que le week-end c’est galère. Le Nain est rôdé, la manip ne devrait en tout et pour tout ne prendre que 10mn. Seulement, samedi dernier, y’a eu un hic !

 

En attendant au feu, je l’ai vu la petite boule de poils noirs, dans le caniveau, à peine 20cm des voitures qui passaient à toute vitesse. Le Nain a sauté de voiture, traversé la route et récupéré la boule pendant que j’me faisais le pâté.

 

Monsieur 3xrien n’a pas eu beaucoup le choix et dans cette affaire, il s’incline devant la suprématie féminine du clan 3xrien. Je vous présente Ginie, quelques semaines et quelques vers.

 

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Maintenant ce que j’aimerais savoir c’est si tous les chats du quartier sont noirs où si on ne pourrait pas les faire dans d’autres couleurs pour changer un peu ? Du moins ceux que je récupère !

 


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C’est chacun mon tour

Publié le par Fille Ainée

Il est temps que je vous parle un peu de la monarchie en Malaisie qui est un système unique car la Malaisie est une des rares monarchies électives au monde. Un régime qui ressemble de très loin à celui des Emirats arabes unis.

 

9 états de la Malaisie ont leur propre sultan, à l’exception de Sarawak, Sabah, Melaka et Penang qui sont gouvernés par un gouverneur. Tous les 5 ans, 1 des 9 sultans est élu Roi de Malaisie (ou Yang di-Pertuan Agongpar le Conseil Royal. The Sultan élu quitte alors son état, se fait remplacer par son fils héritier et vient s’installer au Palais National de Kuala Lumpur pour régner.  Une fois que cette période de 5 ans est écoulée, un autre Sultan vient prendre sa place et devient Roi. Ce n’est donc qu’au bout de 45 ans que le Sultan sortant revient à nouveau au pouvoir. Ce qui est le cas du Roi actuel le sultan Abdul Halim de l’état de Kedah. Agé de 84 ans, il est 14eme Roi de Malaisie depuis 2006 et assure pour la deuxième fois son règne. Tiendra t-il jusqu’au bout ? A noter, son épouse (qui est sa deuxième) a 30 ans de moins que lui !

 

Par la constitution, ce souverain est le chef de l’Islam en Malaisie mais son rôle est essentiellement protocolaire et spirituel et il n’a en fait que peu de pouvoir. On le sort de temps en temps en grande pompe mais c’est le Cabinet, dirigé par le Premier Ministre, qui a le pouvoir exécutif.

 

Lorsque le nouveau Roi élu quitte ses pénates pour venir régner sur ses sujets, on le loge au Palais National « Istana Negara ». Le nouveau palais a été inauguré en 2011 mais jusqu'à cette date, le Roi et son entourage logeait ici :

 

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Cet ancien palais était jusqu'à présent fermé au public et il n’était possible de l’admirer qu’à travers la grille. Est-ce un besoin de réunir des fonds pour financer les aménagements du nouveau palais qui a poussé le Roi à ouvrir les portes de son ancienne demeure ? Nous ne le saurons sans doute jamais mais la visite est pleine de surprises.

 

D'abord, on la fait pieds nus pour éviter d’abimer les sols (si tout le monde faisait ca à Versailles, les parquets souffriraient beaucoup moins) et on parcourt les pièces du palais avec un sac en plastique contenant ses chaussures. On est agréablement surpris de constater que tout comme nous, le Roi fait sa petite lessive (machine à laver abandonnée sur place), utilise Internet (modem laissé sur la table de chevet dans la chambre à coucher royale) et, le comble, regarde son programme favori sur un écran monstrueux oublié par le progrès technique. Ce qui nous a le plus fait rire : le cabinet médical et sa chaise de dentiste au rez-de-chaussée et le mini cinema avec des sièges tellement durs que je pense que le Roi ne s'est jamais endormi devant son film.

 

Les photos étant interdites à l'intérieur du Palais, je me suis permise d'en emprunter quelques unes à la feuille de chou locale.

 

Le salon de la chambre à coucher royale :

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Photo Yazit Razali


La salle de bain royale :

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Photo Yazit Razali

Le lit royal (avec internet) :

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Photo Yazit Razali

Le bureau royal :

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Photo Yazit Razali


Construit en 1928, ce palais était à l’origine la résidence de Monsieur Chan, un millionnaire chinois qui avait fait fortune dans les mines d’étain. Il construisit cette énorme maison pour y accueillir ses 26 femmes venues de Hong Kong dans les années 1920. On comprend le besoin d’espace !

Pendant la deuxième guerre mondiale, la famille Chan se refugie en Inde et des officiers japonais occupent la maison de 1942 à 1945. Istana Negara fut ensuite acheté par les britanniques  (R.A.F.) qui le revendirent à l’état de Selangor pour devenir la résidence du Sultan de Selangor jusqu’en 1957 qui la céda ensuite au gouvernement fédéral.

La vue est imprenable et on n’est pas embêté par les voisins (28 acres de terrain)

 

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et même si la moquette montre des signes de fatigue et les murs des traces de doigts, on reste quand même ébloui par le bling bling des dorures. Grand Nain n’a pas cessé de s’extasier devant le papier peint. Le Nain a des goûts modestes !

 

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Mais on ne peut s’empêcher de sourire devant les copies des passeports de Monsieur et Madame. Profession de Monsieur : Sultan de Kedah (ca en jette), profession de Madame : femme du Sultan de Kedah (là ca fait grincer des dents !).

 

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Pour Domi...tout en douceur

Publié le par Fille Ainée

Cet article est pour Domi qui vient de nous faire une grosse peur à la suite d'une opération. 

 

Domi, nous sommes toutes là avec toi. On pense très fort à toi. Reviens-nous bien vite avec ton humour et tes commentaires si riches et variés.

 

Et pour t’aider à te remettre, je t’envoie ce grand moment de douceur. Il s’agit d’une jeune artiste malaisienne, Yuna, qui fait ses débuts sur la scène américaine.

 

 

 

 

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Royal Selangor

Publié le par Fille Ainée

Les objets en étain, c’est pas trop mon truc. Nous avons dans notre collection privée d’objets rares (hummm!), en tout et pour tout, un bock à bière dans lequel Monsieur 3xrien ne boit jamais. Il accumule la poussière sur l’étagère en attendant des jours meilleurs. Monsieur 3xrien aussi peut-être !

 

Cependant, la Malaisie est réputée pour sa fabrication et en panne d’idée d’activités pour le week-end, nous sommes allés, dimanche dernier, visiter le Centre des visiteurs de Royal Selangor ICI. Et bien, nous ne l’avons pas regretté.

 

L’accueil est sympathique et chaleureux, on vous colle un autocollant sur le bras (épilation garantie à la sortie) et un guide vous prend en charge pour la visite gratuite, non seulement du musée, mais également de l’usine dans laquelle sont toujours fabriqués des objets en étain exportés dans le monde entier.

 

La visite aurait pu être ennuyeuse pour Petit Nain, 8 ans mais pas toutes ses dents ! Loin de là ! Les différentes expositions sont interactives. On peut toucher,

 

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tripoter (sauf le guide), faire du bruit mais surtout, ce qui a beaucoup plu à notre bande de Nains, se peser dans une balance de Roberval géante pour tenter de faire basculer l’objet placé sur l’autre plateau. J’avoue qu’on aurait pu en rester là et achever notre visite tellement les Nains s’amusaient.

 

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Mais non ! Nous sommes ensuite passés du côté usine pour goûter une boisson fraîche servie dans un gobelet en étain et constater ainsi les pouvoirs thermiques de cet alliage. Puis nous avons circulé d’atelier en atelier pour observer la fabrication de poignées dans un moule dans lequel l’étain liquide chauffé à 300 degrés est versé, polir un gobelet venant juste de sortir du moule,

 

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graver des rainures et faire des bosses alignées.

 

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C’est officiel, les Nains ne feront pas carrière dans cette branche mais ont certainement mis du cœur à la tâche !

 

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Vous l’aurez compris, ce musée avait un petit gout de reviens-y que nous noterons dans nos carnets pour nos prochains visiteurs !

 

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Les prémonitions de SuperNanny II

Publié le par Fille Ainée

Je ne vous ai jusqu'à présent que peu parlé de SuperNanny II. Et pour cause !

 

Après deux mois à récurer ma cuisine, mes salles de bain et à repasser les uniformes des Nains le dimanche soir, j’avais jeté l’éponge et m’étais lancée à la recherche de la perle du ménage, la déesse de la cuisinière, la tornade blanche de la cuvette de WC. Et j’avais trouvé SuperNanny II.

 

Les débuts avaient été laborieux car il faut dire que SuperNanny II n’avait, en fait, rien de ce que je recherchais. Je rêvais de quelqu’un qui me prendrait la maison en main, qui irait faire les courses, me superviserait les devoirs des Nains et me concocterait des repas diététiques. Ben… non ! La pile montante de mon linge à repasser se faisant lourdement sentir, j'avais passé outre !

 

D'abord, SuperNanny II aimait en griller une avant de commencer sa journée. Je n’ai rien contre les gens qui fument, du moment qu’ils le fassent loin de moi et surtout pas chez moi. Mais l’haleine chargée de Supernanny II le matin… pas le pied ! Bon, soyons tolérante et surtout la pile montante de mon linge à repasser se faisant lourdement sentir, j'avais passé outre!

 

Ensuite, il y a eu les retards dus : à la pluie (c’est bête au moment de la mousson !), au manque de taxis (et oui, SuperNanny II n’ayant pas de voiture, elle prend un taxi pour se rendre sur son lieu de travail. Taxi que je paye bien entendu !), à la pleine lune, etc… Je n’ai rien dit la première fois, et puis, la pile montante de mon linge à repasser se faisant lourdement sentir…blablabla !

 

Et puis, il y a eu ses dons de prémonitions ! Comment faisait-elle ? « Madame, demain, je ne viendrai pas travailler car je serai malade. » Alors là, la première fois, elle m’a impressionnée ! Et c’était 15 jours après ses débuts chez nous ! Comment pouvait-elle savoir le dimanche que le lundi, elle allait avoir une mauvaise toux et n’allait pas pouvoir venir travailler ? Respect !

 

3 semaines plus tard, le même don de prémonition. Waouh ! Là, je m’incline. « Madame, je ne pourrais venir travailler demain, je vais avoir la diarrhée. ». Le problème, c’est que ce jour là, moi aussi j’étais mal en point et qu’il a bien fallu que je m’y colle ! T’inquiète SuperNanny II, je maitrise le fer à repasser comme une pro ! Repose-toi et reviens-nous quand tu seras guérie ! Moi, en attendant, je vais aller crever dans un coin, sur ma pile de repassage montante !

 

Arrive la Nowel, et là SuperNanny II assure comme une experte, me range la maison, me vide la panière de repassage, nourrit les félins pendant notre absence. Tout baigne ! Sauf que… Au moment d’être payée, SuperNanny II conteste. Apparemment, il manquerait la somme qui lui est due pour les transports en taxi. SuperNanny II, t’as pas de bol, je suis la reine du tableur Excel, ton salaire est rentré jour pour jour, y’a pas d’erreur ! Ah, tu pensais être payée pour tes jours d’absence ? SuperNanny II s’excuse profusément. Son don de prémonition l’aurait-il lâché ? Tout roule…jusqu'à…

 

Dimanche dernier, quand SuperNanny II, encore prise d’une vision futuresque m’annonce que le lundi, elle ne pourra venir car elle sera prise d’une quinte de toux et de fièvre. SuperNanny II, je veux bien croire que je peux parfois être terriblement blonde mais là quand même….t’as pas vu que j’allais perdre patience dans ta boule de cristal ? Virée !

 

Voilà, je suis repartie à la case départ, avec mon balai brosse et ma gratounette. Lundi, je fais les toilettes, mardi, je passe l’aspirateur, mercredi, je change les draps, jeudi, je cire les meubles et vendredi je repasse ! Le Yoko ? Ben, quand j’aurais fini de crever sur ma pile de linge montante !

 

 

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La légende de la princesse chinoise

Publié le par Fille Ainée

Sur une colline, au pied de la ville, des tombes chinoises sont laissées à l’abandon et la plupart des noms inscrits sur celles-ci sont à présent illisibles, érodés par les pluies. Ce qui en reste constitue un cimetière à moitie oublié et la légende d’une princesse Ming.

 

Autrefois, Malaca et la Chine entretenaient une guerre politique. Aux alentours de 1460, alors que le Sultan Mansur Shah gouverne Malaca, un navire chinois entre au port aux ordres du « fils du ciel ». L’intérieur du navire est entièrement décoré d’épingles d’or et le message envoyé au Sultan lit : "Chaque épingle d’or représente un de mes sujets ; Si vous arrivez à en déterminer le nombre, alors vous connaitrez la force de mon autorité. "

 

Le Sultan en reste impressionné, mais également curieux. Il renvoie un navire rempli de sacs de sagou avec le message suivant : « si vous arrivez à compter le nombre de grains de sagou, alors vous aurez deviné le nombre de mes sujets et vous connaitrez la puissance de mon autorité. » L’empereur chinois est tellement intrigué qu’il envoie sa fille, la princesse Hang Li Poh épouser le Sultan. Elle débarque avec pas moins de 500 dames d’honneur, toutes plus belles les unes que les autres. Le Sultan leur donne la « colline sans ville » comme résidence privée et leur promet que le terrain occupé ne leur sera jamais repris.

 

Jusqu'à ce jour, Bukit China appartient à la communauté chinoise malaisienne et c’est dans le cimetière de Kwong Tong (KTC) que se trouvent les plus grandes et les plus vieilles tombes de Kuala Lumpur.

 

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Il couvre une surface de 343 acres et a été jusqu'à présent préservé dans son état d’origine ; les tombes les plus anciennes maintenant recouvertes de végétation.

 

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Depuis quand est-ce qu’on vous répète de ne pas planter trop près des habitations ?

 

C’est dans ce cimetière que se trouve également enterré un des fondateurs de la ville, le Capitaine Yap Ah Loy. En 2007, le cimetière a été rebaptisé « Heritage Park ».

 

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